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Rassemblement contre l’islamophobie : « Nous ne sommes pas dans un projet d’assimilation », affirme Yassine Belattar

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Yassine Belattar photographié le 22 Mai 2018 à Paris. Crédit : LUDOVIC MARIN/AFP/Getty Images.

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Durée de lecture: 4 Min.

Proche d’Emmanuel Macron, l’animateur de radio et de télévision a affirmé dans le cadre d’un discours pour le moins décousu que les Français de confession musulmane ne s’inscrivaient pas « dans un projet d’assimilation », mais au contraire « dans un projet de banalisation ».
Présent à Paris le 27 octobre dans le cadre d’un rassemblement contre « l’islamophobie » et « la stigmatisation des musulmans » qui a réuni quelques centaines de personnes place de la Nation, Yassine Belattar a tenu à s’exprimer à cette occasion.
Habitué des raccourcis et des déclarations scabreuses, il n’a, encore une fois, pas failli à sa réputation pour le moins sulfureuse.
S’il avait déjà appelé Jean-Michel Blanquer à « éviter de mettre les pieds dans le 93 » sur l’antenne de RFI le 22 octobre, reprochant notamment au ministre de l’Éducation nationale d’avoir laissé entendre qu’il n’était pas favorable à ce que les femmes de confession musulmane qui accompagnent les sorties scolaire portassent le voile malgré le fait que la loi les y autorise, M. Belattar est revenu à la charge.
« J’aimerais préciser au ministre de l’Éducation nationale que nous ne sommes pas dans un projet d’assimilation. Je n’aurai jamais un béret ni une baguette, je ne mangerai pas de porc, je ne boirai pas d’alcool. Nous sommes dans un projet de banalisation, la France doit s’habituer au fait que nous restons », a expliqué l’animateur de radio et de télévision.
« Je suis davantage Français que beaucoup de gens puisque mon grand-père a défendu ce pays, mon père l’a bâti et moi je le revendique. J’appelle tous les footballeurs qui portent le maillot de l’équipe de France et qui sont musulmans à se souvenir que si les gens parlent aujourd’hui de la France dans le monde, c’est aussi parce qu’il y a des tirailleurs dans cette équipe », a-t-il ajouté.
« […] Je suis triste pour le Rassemblement national et les fachos parce que s’ils ne nous aiment pas, ils ne se rendent pas compte de ce que nous avons préparé, c’est-à-dire nos enfants. Il n’y a que des médecins et des ingénieurs qui arrivent […] », poursuit celui qui a été mis en examen au mois de mars pour « menaces de mort » et « harcèlement moral » suite à une plainte déposée par le comédien Bruno Gaccio.

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« Il n’y a pas un parti politique en France qui n’ait pas manqué de respect aux musulmans »
Proche d’Emmanuel Macron, l’« humoriste » franco-marocain n’a pas hésité à adopter une posture victimaire et à faire le jeu du communautarisme, reprochant à « tous les partis politiques » d’avoir « critiqué » et « manqué de respect aux musulmans ».

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« Je parle aux rédactions de journaux qui se prétendent de gauche, je suis désolé pour les gens de gauche qui pensaient que l’on travaillait pour eux. C’est fini, c’est vous qui allez nous écouter dorénavant. Il n’y a pas un parti politique en France qui n’ait pas manqué de respect aux musulmans, de l’extrême gauche à l’extrême droite, chacun a critiqué les musulmans. Ils ont voulu faire de nous un parti politique, ce que nous ne sommes pas. […] La France a beaucoup de chance que les musulmans aiment plus la France que la France n’aime les musulmans », conclut Yassine Belattar.