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Réforme des retraites: le Rassemblement national mènera le combat à l’Assemblée, sans faire d' »obstruction », selon Marine Le Pen

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Marine Le Pen.

Photo: : CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le Rassemblement national (RN) s’opposera à la réforme des retraites dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, mais sans « faire d’obstruction » parlementaire, a assuré le 11 janvier la cheffe de file des députés de la droite conservatrice, Marine Le Pen.
Les adhérents et électeurs du RN « peuvent parfaitement demain, et c’est tout à fait leur droit et leur libre choix, manifester dans la rue », a estimé Marine Le Pen, devant l’Association des journalistes parlementaires (AJP).
Contrairement à l’ensemble de la gauche, elle n’a toutefois pas appelé ses partisans à rejoindre la première journée de mobilisation syndicale, prévue le 19 janvier.
Pour ce qui est des élus, « dans une démocratie, mener la bataille, c’est mener la bataille dans les assemblées dans lesquelles on est élu », a-t-elle ajouté, en l’occurrence à l’Assemblée nationale pour le principal groupe d’opposition, fort de 88 députés. Mais « nous avons fait le choix de ne pas faire d’obstruction », a précisé Mme Le Pen, jugeant que le dépôt annoncé de milliers d’amendements par les députés Insoumis ne servirait « strictement à rien ».

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Une réforme « inutile »… « injuste » …
Si le débat parlementaire s’arrête du fait du temps contraint dans lequel il devra se tenir, « nous appellerons évidemment les Français qui sont victimes de cette réforme à faire en sorte (qu’elle) puisse être réformée », en « arrêtant de voter pour ceux qui sont pour la retraite à 64 ans et encore moins pour ceux qui sont pour la retraite à 67 ».
Sur le fond de la réforme, Marine Le Pen a une nouvelle fois fustigé son caractère « inutile », « injuste » et « brutal » car elle « va obliger ceux qui ont démarré très tôt à cotiser beaucoup plus longtemps que ceux qui ont démarré dans la vie active tard ».
Selon elle, la détermination du gouvernement est liée à « une forme de chantage » de l’Union européenne. « Parce que sinon, c’est incompréhensible », il y a « quand même un côté sadique du gamin qui arrache les ailes des mouches, au moment où les Français sont dans une difficulté lourde ».