Sommes-nous des petits lapins de six semaines face au mal inimaginable du PCC?

Par Chin Jin
11 février 2023 13:43 Mis à jour: 12 février 2023 16:04

C’est particulièrement vrai pour ceux qui n’ont pas d’expérience personnelle avec le PCC ou qui ne manifestent pas l’intérêt de s’engager dans une réflexion approfondie sur le PCC ou la société chinoise. Sans parler d’imaginer comment un gouvernement peut permettre que des crimes odieux se produisent dans une société humaine hautement civilisée au XXIe siècle.

L’affaire Hu Xinyu, survenue dans la province de Jiangxi, en Chine, en est une illustration.

Hu Xinyu a disparu de son parc universitaire le 14 octobre 2022. La police n’a pu le trouver sur aucune des vidéos de surveillance prises à l’intérieur et à l’extérieur de l’école et n’a pu trouver aucun indice concernant son départ. À la fin du mois de novembre 2022, une équipe de travail mixte a été mise en place pour commencer à enquêter sur cette affaire.

Le 106e jour de sa disparition, le 28 janvier 2023, des villageois locaux ont trouvé un corps qui semblait être celui de Hu Xinyu sur le mont Jinji, près de l’établissement où il étudiait. Des tests ADN effectués par le bureau de la sécurité publique ont ensuite confirmé qu’il s’agissait bien de lui.

En réalité, Hu Xinyu a été tué le jour même de sa disparition, et ses organes ont ensuite été envoyés à Shanghai pour être utilisés à des fins de transplantation. Pour cela, les receveurs ont payé des centaines de millions.

Des rapports indiquent maintenant que des fonctionnaires de Jiangxi font pression sur les parents de Hu Xinyu pour qu’ils acceptent que la mort de leur fils soit considérée comme un « suicide ».

Si un tel mépris pour la vie humaine ne peut être arrêté, ces crimes deviendront encore plus répandus et odieux. Aucun enfant ne sera en sécurité sur terre.

Défilé du Falun Dafa à Manhattan, le 16 mai 2019. (Samira Bouaou/Epoch Times)

Cet horrible malheur a été évoqué dans les paroles de Song Zude. Cet acteur, qui a deux doctorats à son actif, est une des figures les plus controversées de l’industrie du divertissement en Chine – communément appelé « la grande gueule ». Il est aussi connu sous le nom de « Roi du battage médiatique ».

Le cauchemar de Hu Xinyu et ses répercussions correspondent exactement à ce qui se passe actuellement en Chine. Cela illustre non seulement à quel point la Chine en tant que nation est pervertie, mais aussi, en particulier, à quel point les dirigeants actuels qui gouvernent la Chine sont mauvais.

Prélèvement d’organes

Les hôpitaux devraient être dédiés à la guérison. Pourtant les hôpitaux chinois polarisent un maximum de phénomènes terrifiants. Un grand nombre de personnes qui y travaillent meurent dans des circonstances étranges.

Les médecins devraient sauver des vies et soigner les blessés. Mais sous le PCC, combien de médecins sont, au contraire, devenus des criminels ?

L’hôpital de la paix de Shijiazhuang, par exemple, est en réalité un hôpital militaire. Il est autrement décrit comme le 980e hôpital de l’Armée populaire de libération (APL), ou l’hôpital international de la paix de Béthune.

Cet hôpital a effectué un grand nombre d’opérations de transplantation, notamment des greffes de rein, des greffes de cornée, etc.

Dans un cas, il a réussi à localiser et à trouver un donneur de cœur en l’espace de trois semaines seulement pour réaliser une transplantation.

En Chine, les hôpitaux de l’APL sont presque tous devenus des bases pour des opérations de transplantation d’organes.

Et ce n’est que le début. Si l’on n’y prend garde, la situation va s’aggraver.

Ceux qui ont participé à un degré quelconque aux prélèvement d’organes à vif, qu’il s’agisse du personnel médical, de l’armée ou des receveurs d’organes eux‑mêmes, sont tous des personnes dangereuses car ils n’ont absolument aucun frein moral.

Transport d’organes dans un hôpital de la province du Henan, le 16 août 2012. (Capture d’écran/Sohu.com)

D’après les apparences, il semble qu’un nombre étrange de décès en Chine soient dus à des causes légitimes telles qu’un âge avancé, des maladies sous‑jacentes, un travail intense, une faible immunité, etc.

En réalité, il y a une raison majeure : les organes sont prélevés, plus exactement volés, à des fins de transplantations.

Le PCC s’empresse de construire des crématoriums. La Chine compte 1,4 milliard d’habitants, dont 200 millions de personnes âgées de plus de 65 ans.

Afin de développer l’économie, le PCC annexe les pensions et compte sur l’industrie funéraire pour stimuler le PIB.

Il existe des preuves qui laissent penser que les autorités ciblent ces personnes âgées et vulnérables. Si cela est vrai et toléré, alors échapper à cette calamité dépend uniquement de la chance.

Agissements diaboliques des dirigeants du PCC

Les statistiques montrent que l’espérance de vie moyenne des dirigeants du PCC est bien plus élevée que celle des dirigeants des pays occidentaux.

Selon les statistiques de 2008, l’espérance de vie moyenne des dirigeants chinois est d’environ 88 ans. Il est vrai que presque tous les hauts responsables du PCC sont presque centenaires.

Par exemple, Deng Xiaoping a atteint l’âge de 93 ans ; Jiang Zemin, 96 ; Wan Li, 99 ; l’ancien vice‑président du Comité central Wang Dongxing, 100 ans ; l’ancien secrétaire du Comité central Deng Liqun, 100 ; et l’ancien secrétaire d’État Zhang Jinfu, 101. Les anciens vice‑présidents du Comité national de la CCPPC, Lu Zhengcao et Lei Jieqiong, ont vécu jusqu’à 105 et 106 ans, respectivement.

Les hauts dirigeants retraités du PCC vivent au moins 10 ans de plus que les gens ordinaires, et même plus longtemps que les dirigeants occidentaux des pays dévellopés.

Le fait de pouvoir bénéficier de nouveaux organes leur permet certainement de vivre plus longtemps.

Xi Jinping lors de la cérémonie d’ouverture du XXe Congrès national du PCC le 16 octobre 2022. (Kevin Frayer/Getty Images)

Steven Mosher, président de l’institut américain à but non lucratif Population Research Institute et spécialiste des questions relatives à la Chine, a publié un article sur les prélèvements d’organes vivants effectués par le PCC dans le New York Post.

Il a révélé que dans les années 1960, des hauts fonctionnaires du Parti communiste chinois utilisaient le sang de jeunes gens pour prolonger leur vie. Dans les années 1980, ils se sont tournés vers les transplantations d’organes.

En Chine, l’intention initiale de la transplantation d’organes était de renouveler les organes des dirigeants du PCC pour prolonger leur vie.

En 2000, l’espérance de vie moyenne des dirigeants du PCC n’était que de deux à trois ans supérieure à celle des occidentaux. En 2010, l’espérance de vie moyenne des dirigeants du PCC a bondi de 10 ans par rapport à celle des dirigeants occidentaux.

Pourquoi tant de hauts responsables du PCC sont‑ils encore en vie, alors qu’on leur a diagnostiqué un cancer à un moment ou à un autre ? Une explication possible est qu’ils changent d’organes, les « rafraichissent ».

Dans les pays occidentaux, les gens ne peuvent qu’attendre patiemment des organes. Mais en Chine, les organes sont prêts et attendent les personnes pressées.

De nombreux dirigeants étrangers n’osent pas affronter le PCC.

Pourtant, ils devraient le faire, car les élites du PCC laissent les autres dirigeants loin derrière, tant en termes d’imagination macabre que de longévité, grâce aux organes frais que l’on peut obtenir à tout moment.

Le principe « du peuple, par le peuple, pour le peuple » est un idéal de gouvernement équitable et représentatif dans les démocraties modernes, mais il prend une dimension sinistre sous ce régime communiste dominateur et meurtrier.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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