Selon certaines sources, la Chine a piraté le serveur de courrier électronique privé d’Hillary Clinton

Par Richard Pollock
31 août 2018 17:10 Mis à jour: 5 novembre 2019 11:59

Deux sources ont révélé à la Fondation du Daily Caller News qu’une société chinoise opérant dans la région de Washington aurait piraté le serveur privé d’Hillary Clinton tout au long de son mandat de secrétaire d’État et aurait obtenu la quasi-totalité de ses courriels.

La firme chinoise a obtenu les courriels de Mme Clinton en temps réel alors qu’elle envoyait et recevait des communications et des documents par l’intermédiaire de son serveur personnel, selon les sources, qui ont déclaré que le piratage avait été effectué dans le cadre d’une opération de renseignement.

Les Chinois ont écrit et incorporé un code dans le serveur hébergé chez Mme Clinton dans le nord de l’État de New York. Le code a généré une « copie de courtoisie » instantanée de presque tous ses courriels et les a transmis à la société chinoise, selon les sources.

Lors d’une réunion de la Commission judiciaire de la Chambre en séance, le 12 juillet, Louie Gohmert, représentant républicain du Texas à la Chambre, a déclaré que l’Inspection des services de renseignement (ISR) a constaté que pratiquement tous les courriels de Mme Clinton ont été envoyés à une « entité étrangère ». Il n’a pas révélé l’identité de l’entité, mais a déclaré qu’elle n’avait aucun lien avec la Russie.

Deux fonctionnaires de l’ISR, l’enquêteur Frank Rucker et l’avocate Janette McMillan, ont rencontré à plusieurs reprises des fonctionnaires du FBI pour les avertir de l’intrusion chinoise, selon un ancien agent de renseignement spécialisé dans les questions de cybersécurité, qui a été informé de la question. Il a parlé sous le couvert de l’anonymat, car il n’était pas autorisé à parler publiquement du rôle des Chinois dans l’affaire du serveur d’Hillary Clinton.

Parmi ces fonctionnaires du FBI se trouvait Peter Strzok, qui était alors le plus haut responsable du contre-espionnage du bureau. Peter Strzok a été licencié ce mois-ci à la suite de la découverte qu’il avait envoyé des textes anti-Trump à sa maîtresse et collègue, Lisa Page. Peter Strzok n’a pas agi sur la base des informations que l’ISR lui a fournies, selon L. Gohmert.

Lors de l’audience de la commission judiciaire, M. Gohmert a mentionné que les responsables de l’ISR avaient dit à Peter Strzok et à trois autres hauts responsables du FBI qu’ils avaient trouvé une « anomalie » sur le serveur de Mme Clinton.

L’ancien agent de renseignement qui s’est entretenu avec le site TheDCNF a déclaré que l’ISR « a découvert l’anomalie assez tôt en 2015 ».

« Quand [l’ISR] a fait des recherches plus approfondies, ils ont trouvé dans les métadonnées réelles – les données qui se trouvent dans l’en-tête et le pied de page de tous les courriels – qu’une copie, ‘une copie de courtoisie’, était envoyée à une tierce partie et que cette tierce partie était une société publique chinoise connue qui était impliquée dans la collecte de renseignements pour la Chine », a déclaré l’ancien agent de renseignement au site conservateur TheDCNF.

« L’ISR estime qu’il y avait un certain niveau d’hameçonnage. Mais une fois qu’ils sont entrés dans le serveur, quelque chose y a été intégré », a-t-il ajouté. « Les Chinois sont connus pour avoir des petites surprises comme ça. »

L’agent de renseignement a refusé de nommer la société chinoise.

« Nous connaissons le nom de la société. Il y a des indications qu’il y a d’autres ‘portes d’entrée’ qui ont été impliquées. Je serais dans le pétrin si je vous donnais le nom », a-t-il dit au journaliste de TheDCNF.

Un fonctionnaire du gouvernement qui a été informé des conclusions de l’ISR a déclaré à TheDCNF que l’entreprise d’État chinoise liée au piratage opère dans la banlieue nord de la Virginie de Washington. La source n’était pas autorisée à discuter publiquement de la question.

La société qui a envahi le serveur de Mme Clinton n’était pas une entreprise technologique et servait de « groupe de façade » pour le gouvernement chinois, a déclaré la source au site TheDCNF.

Les gouvernements des comtés de Fairfax et de Loudoun ont déclaré à TheDCNF que 13 entreprises d’État chinoises opèrent dans la région. De ce nombre, trois n’étaient pas axées sur la technologie.

Le directeur des communications de la Fairfax County Economic Development Authority, Seth Livingston, a déclaré à TheDCNF que les neuf entreprises opérant dans son comté étaient présentes en 2009 alors que Hillary Clinton commençait comme secrétaire d’État.

« Nos Asiatiques estiment que toutes ces entreprises sont présentes et connues de tous depuis cette période », dit-il dans un courriel.

« C’est le sujet le plus étudié de l’histoire politique américaine moderne », a déclaré Nick Merrill, porte-parole de H. Clinton au site TheDCNF. « Le FBI a passé des milliers d’heures à enquêter, et n’a trouvé aucune preuve d’intrusion. C’est un fait. »

« Mais à une époque où les faits sont alternatifs et où la vérité n’est pas la vérité, il n’est pas surprenant qu’un organe comme le Daily Caller essaie de nous distraire des menaces très réelles et très immédiates qui pèsent sur notre démocratie à cause de ce que l’homme qui occupe la Maison Blanche fait », a-t-il poursuivi.

L’inspecteur général du département d’État Steven A. Linick, puis Charles McCullough, ancien chien de garde des renseignements du gouvernement fédéral, ont examiné le serveur de Mme Clinton en 2015. En juillet 2015, M. McCullough a déclaré au Congrès que ses courriels contenaient du matériel classifié.

« La communauté de renseignement IC IG a participé à l’examen de la classification de certaines informations tirées du serveur de courrier électronique privé », a déclaré une porte-parole de l’agence au site TheDCNF. Elle a refusé de faire d’autres commentaires.

Les deux IG ont demandé au ministère de la Justice d’enquêter pour savoir si les renseignements classifiés étaient compromis, selon un rapport du New York Times du 23 juillet 2015, basé sur des déclarations de hauts fonctionnaires non identifiés.

En juillet 2015, le FBI a transmis un dossier au ministère de la Justice. Le Bureau a averti que des informations classifiées peuvent avoir été divulguées à une puissance étrangère ou à l’un de ses agents.

« La Section du contre-espionnage de la FBIHQ (siège social) ouvre une enquête complète fondée sur des faits précis fournis par l’Inspecteur général de la communauté du renseignement, sous l’article 811 [l’acte législatif qui régit la coordination des enquêtes de contre-espionnage] daté du 6 juillet 2015, concernant la possibilité de compromis des renseignements classifiés », selon un mémo du service du FBI le 10 juillet 2015.

Une décision fondée sur l’article R-811 informe le FBI d’informations classifiées qui ont été potentiellement divulguées à une puissance étrangère ou à un agent d’une puissance étrangère.

« Cette enquête est également désignée comme une question délicate en raison d’un lien avec un fonctionnaire, une personne nommée à un poste politique ou un candidat », peut-on lire dans le mémo du service.

Le 21 juillet 2015, Mark F. Giuliano, alors directeur adjoint du FBI, a envoyé une note de suivi au procureur général adjoint du président Barack Obama, Sally Yates, au sujet de deux conversations qu’il a eues avec elle au sujet de la référence criminelle.

« Le 13 juillet 2015 et le 20 juillet 2015, je vous ai informé verbalement à propos d’une référence en vertu de l’article 811(c) de l’Inspecteur général de la communauté du renseignement reçue par le FBI le 6 juillet 2015. L’objet de l’enquête portait sur la mauvaise manipulation d’informations classifiées sur le compte de courrier électronique personnel et les médias électroniques d’un ancien haut fonctionnaire du gouvernement des États-Unis », selon la note du service du FBI, qui a été remise en mains propres à Mme Yates.

Le porte-parole du ministère de la Justice, Devin M. O’Malley, a refusé de commenter cette histoire.

L’ancien directeur du FBI James Comey a reconnu dans son récent livre, A Higher Loyalty : Truth, Lies, and Leadership [Une loyauté supérieure : Vérité, Mensonges et Leadership], que le FBI menait une enquête criminelle sur la conduite de Hillary Clinton.

Le vice-président des opérations du London Center for Policy Research, le colonel à la retraite Anthony Shaffer, a déclaré à TheDCNF que le serveur de H. Clinton était vulnérable au piratage.

« Écoutez, il y a des preuves basées sur l’absence totale d’hygiène de sécurité sur le serveur. Des pirates canadiens de 14 ans auraient probablement pu pirater son serveur et laisser très peu de traces », a déclaré M. Shaffer. « Toute organisation sophistiquée sera capable d’entrer sans laisser de traces. »

Et un ancien consultant du représentant commercial américain, Claude Barfield, a déclaré à TheDCNF : « Les Chinois étaient en train d’acquérir de réelles compétences technologiques entre 2009 et 2010. Cela commençait vraiment à décoller dans les premières années de l’administration Obama. L’administration Obama a été un peu tardive et il y a eu cette lente réaction à propos de la sophistication des Chinois. »

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Version originale

Pour en savoir plus :
En octobre une nouvelle enquête a été diligentée par le ministère des Affaires étrangères sur les courriels d’Hillary Clinton: 91 «violations» mises au jour

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