Sterling Campbell, batteur de David Bowie, raconte son histoire aux côtés de la rockstar

Un intime de David Bowie partage ses souvenirs de collaboration avec l'icône pendant deux décennies

Par Sterling Campbell
16 janvier 2016 11:34 Mis à jour: 27 mai 2021 20:16

NEW YORK – C’était un jour de 1978. J’avais 14 ans et cela faisait déjà quelques années que j’apprenais la batterie. Ce jour-là, je m’apprêtais à quitter le hall de mon immeuble de l’Upper West Side quand j’ai aperçu un batteur appelé Dennis Davis qui en sortait, avec sur son dos un sac à cymbales et un étui à baguettes. Je ne connaissais aucun musicien professionnel, alors je lui ai tout simplement demandé : « Où allez-vous ? »

Il m’a répondu : « J’ai un concert ce soir, je joue au Madison Square Garden. » J’étais renversé ! J’ai été encore plus impressionné quand il a ajouté : « Je joue avec David Bowie. Tu veux venir ? » Et il m’a donné un billet.

À l’époque, tout ce que je connaissais de David Bowie était une chanson, « Fame ». Les morceaux tels que « Young Americans », « Station to Station », « Low », « Heroes » que Dennis avait enregistrés à ses côtés ne faisaient pas encore partie de mon répertoire musical.

Malgré ça, j’étais tout excité à l’idée d’aller à mon premier concert tout seul. Je voulais devenir batteur et voilà que je recevais une invitation d’un musicien professionnel pour aller au Madison Square Garden.

J’étais tout simplement heureux d’être là, même si je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. Puis, ça a commencé.

Sterling Campbell, New York, 12 janv. 2016 (Benjamin Chasteen/Epoch Times)

Les lumières se sont tamisées, puis David est apparu sur scène – je n’avais encore jamais rien vu de semblable. Le décor ressemblait à un vaisseau spatial avec des lumières fluorescentes blanches, une atmosphère inquiétante s’en dégageait. Le concert commença avec un morceau austère, « Warszawa », tiré de l’album Low.

Ce qui émanait des enceintes était un son morose, sévère, avec David qui jouait sur un clavier Chamberlin et Carlos Alomar qui menait le groupe. J’avais été en contact avec un grand nombre de genres musicaux, mais ce que j’entendais était quelque chose de complètement nouveau. Ce n’était pas un groupe rock ordinaire de la fin des années 1970 – je me trouvais en présence d’un visionnaire. On aurait cru Stanley Kubrick avec un micro et une formation musicale. C’était une toute nouvelle expérience, je la garderai toujours dans mon cœur.

Dennis Davis et David Bowie au début des années 2000, à New York (Avec l’aimable autorisation de Dennis Davis)

David était capable de fusionner l’esthétique urbaine, composée de soul et de R&B, avec l’esthétique européenne de la musique classique dissonante pastorale et électronique (le Krautrock). Le groupe était incroyable et jouait tellement bien ensemble. Il y avait Dennis Davis à la batterie, Carlos Alomar à la guitare, Roger Powel au synthé, Simon House au violon et Sean Mayes au piano.

L’expérience a été magique, ça a été un moment clé dans ma vie, parce que c’est lors de cette soirée que j’ai décidé de dédier ma vie à la musique. J’avais pu entrevoir à quel point la musique pouvait être vaste.

Les années 1980

Durant les années qui ont suivi, j’ai passé de nombreuses heures dans les boutiques de musique à découvrir de la nouvelle musique et à développer mon goût pour les groupes étrangers.

Les années 1980 sont arrivées, j’étais au secondaire. J’ai étudié à la prestigieuse LaGuardia High School of Music and Art, j’ai commencé l’année de la sortie du film Fame, qui se passe dans mon école.

Dès le début des années 1980, je me suis aventuré sur les scènes du centre-ville de New York. Je jouais régulièrement sur des scènes célèbres comme celles du CBGB, du Ritz, du Peppermint Lounge ou du Limelight avec des groupes comme The Pedantiks et le Urban Blight.

Davis Bowie sur le Diamond Tour, en 1974 (wikimedia)

La musique avait beaucoup changé depuis les années 1970, la trilogie berlinoise de David (1977-1979) – Low, Heroes et Lodger – a eu une énorme influence sur le son des années 1980.

C’était une époque passionnante. De nouveaux sons émergeaient, le hip-hop, le dance et le mouvement des nouveaux romantiques, David surfait sur la vague avec la sortie de l’album Scary Monsters en 1980. Puis, « Let’s Dance » en 1983 devint son premier hit n° 1 des deux côtés de l’océan. David avait frappé à la porte de Nile Rodgers, du groupe disco Chic, pour le produire. Nile allait connaître de francs succès en produisant Madonna, Duran Duran et INXS – et serait plus tard celui qui me mettrait en contact avec David.

En 1986, j’ai passé une audition pour jouer avec Cindy Lauper, puis on m’a demandé de l’accompagner sa tournée True Colors Tour. Ça m’a ouvert la porte et ça m’a amené à jouer pendant un certain temps avec le groupe Cameo.

En 1988, j’ai reçu un appel de Duran Duran qui me proposait de les accompagner en tournée et de finir par me joindre au groupe. C’est à ce moment que j’ai rencontré Nile. On est resté en contact et, quand les choses se sont terminées pour moi avec Duran Duran en 1993, j’ai reçu un coup de fil. Nile voulait savoir si j’étais disponible pour jouer sur le nouvel album de David Bowie Black Tie White Noise. J’étais au septième ciel !

Le début d’un rêve

Ma première rencontre avec David a été merveilleuse. Je rencontrais enfin mon héros ; il était prévenant, souriant ; il avait l’air excité à l’idée de faire un nouvel album. Il avait quelques démos de nouvelles chansons et c’était très simple : joue. Il ne savait pas encore que j’étais de « l’école » de Dennis Davis. J’avais étudié à la fois la musique de David et le jeu de batterie de Dennis. Alors j’ai joué à ma manière, mais en ajoutant une pincée de Dennis.

David et Nile ont eu l’air d’aimer le résultat.

Être avec David a été pour moi comme suivre un cours universitaire donné par un incroyable ancien élève. Une partie de son génie était sa capacité inouïe à dénicher des talents – pas seulement des musiciens, mais aussi des producteurs, des concepteurs mode, des réalisateurs de films, des graphistes, des photographes et bien d’autres personnes. Puis, nous sommes devenus une famille.

Un intime de Bowie partage ses souvenirs de jeu avec l’icône pendant deux décennies.
, Poogie Bell et moi-même étions proches de Dennis à l’époque où il était le batteur de David à la fin des années 1970, alors nous avons fini par nous retrouver ensemble. Il y a une sorte de connexion entre nous, j’ai encore des liens avec eux presque 40 ans plus tard. En fait, j’ai cette connexion avec plusieurs anciens élèves de l’école de Bowie, répartie sur environ 25 ans.

Zachary Alford, ami de Sterling Campbell et batteur qui a remplacé occasionnellement ce dernier auprès de Bowie. (Benjamin Chasteen/Epoch Times)

Passer du temps avec David, c’était aussi faire partie d’une confrérie. C’était un endroit bien à part. Il n’y a que dans des groupes comme U2, The Who ou les Stones qu’on peut vivre ça. Je n’ai jamais rencontré Woody Woodmansey, George Murray ou Tony Newman, mais j’aurais aimé les prendre dans mes bras si j’en avais eu l’occasion. Parce qu’ils ont joué un rôle important pour moi.

C’était une classe incroyable de doctorants ; nos diplômes, c’étaient les possibilités musicales illimitées qu’inspirait David.

Brian Eno à New York le 7 Mai 2013 (Cindy Ord/Getty Images)

Quelques années après avoir enregistré Black Tie White Noise, j’ai reçu un coup de fil de David lui-même, me demandant si j’étais disponible pour enregistrer un nouvel album, Outside, avec Brian Ena à Montreux, en Suisse.

Nous étions entourés par le lac Léman et les montagnes françaises d’Évian, un endroit vraiment magnifique.

Ça a été un moment très spécial pour moi. J’étais si chanceux. Chaque matin, je déjeunais avec Brian qui me racontait ses histoires. Puis, nous entrions au studio pour essayer des idées inusitées et débridées, comme lorsque Brian a fait jouer le groupe pendant que « Baby Love » de The Supremes était diffusé dans nos écouteurs. Il nous disait de jouer avec la musique, mais de le faire de manière totalement différente. David et Brian écoutaient le résultat et quand ils entendaient quelque chose qui leur plaisait, ils s’en inspiraient et développaient une chanson.

Un jour, Brian nous a passé des cartes sur lesquelles il avait créé des personnages pour un jeu de rôles. Chacun devait tenir le sien secret et jouer « en tenant son rôle ». Le mien était :

« Tu es un musicien d’Asteroid, un club spatial (en ce moment en orbite géostationnaire flottant à 300 km de la surface lunaire) composé de membres d’équipes de maintenance de vaisseaux spatiaux aux têtes rasées, tatoués et androgynes qui se rassemblent à cet endroit le week-end. Ce sont des durs qui se promènent dans un style saccadé, bizarre et squelettique, dansant sur des mouvements sexy et violents. Leurs goûts musicaux viennent de leur pré-adolecence, la musique du milieu des années 1990. Quand tu étais enfant, ta meilleure influence était les Funkadelics. »

Tout était toujours expérimental. C’était un rêve éveillé de faire partie de ce groupe et d’observer leurs interactions, tout ça en prenant tellement du bon temps. La plupart du temps, c’était vraiment amusant. David faisait beaucoup de peintures et de portraits de nous pendant qu’on jouait. Encore une fois, c’était magique.

Vers 1994, j’ai été recruté comme membre à temps plein du groupe Soul Asylum, ne sachant pas si David ferait ou non une tournée pour Outside.

Un jour, j’ai reçu un coup de fil de David me disant qu’ils partaient en tournée. C’était mon rêve, mais j’étais déjà engagé avec Soul Asylum et ça n’aurait pas été honnête de les abandonner, alors j’ai dû refuser. J’ai demandé à David d’employer à ma place Zack Alford, mon ami d’enfance et un excellent batteur.

Le groupe de David Bowie sur la tournée d’Outside et de Earthling, durant le milieu des années 1990. De gauche à droite, Mike Garson, Gail Ann Dorsey, David Bowie, Zachary Alford et Reeves Gabrels (Frank Ockenfels)

Cela a si bien marché avec Zack lors de la tournée Outside qu’ils ont ensuite enregistré et fait en tournée pour ensuite produire Earthling, un très bon album. J’étais vraiment fier de Zack.

Deuxième période

Dans les années 1990, j’ai reçu un autre appel de David qui voulait m’embaucher pour l’album Hours. Entendre David m’appeler et m’inviter à jouer avec lui, c’était de la musique à mes oreilles. Il avait vraiment une belle voix quand il parlait, c’était un vrai cadeau.

Sterling Campbell et David Bowie effectuant des tests avant un concert, en 2002 (Mark Plati)

Le groupe qu’il avait composé était formé de Gail Ann Dorsey, Earl Slick, Mark Plati, Mike Garson, Catherine Russell, Gerry Leonard et moi même. À un moment donné, nous avons ajouté des choristes, Emm Gryner et Holly Palmer. L’aventure s’est poursuivie de 1999 à 2004, une période mémorable. Nous avons joué dans le monde entier et nous avons fait de la super musique.

Pendant la même période, David m’a invité à enregistrer une partie de l’album Heathen (2002) et la plupart de Reality (2003) avec Mario MC Nulty, qui jouait de la batterie sur une chanson en plus d’être l’ingénieur du son. Une fois de plus, je conserve des liens forts avec Mario et aussi avec Hector Castillo, l’un des techniciens impliqués dans Heathen.

Earl Slick, jouant au sein du groupe The New York Dolls au Club Academy à Manchester, Angleterre, le 29 mars 2011. (Creative Commons/Flickr/Man Alive)

 

La dernière grande tournée de David a été Reality, l’une de mes préférées, celle dont je me souviendrai toujours. Nous avons joué tellement de chansons de son répertoire. Si je me souviens bien, il a fallu mémoriser plus de 50 chansons. Nous avons joué partout dans le monde – plus de 100 villes en 9 mois – et nous avons beaucoup ri.

J’ai beaucoup de souvenirs forts de la période où j’ai travaillé avec David – il était tellement drôle. Chacun de nous essayait de faire rire les autres sur scène. Un soir, à Las Vegas, nous étions en train de jouer la dernière chanson, « Ziggy Stardust », à la toute fin, il y a une pause durant laquelle David chante seul avant la fin explosive du morceau. La pause m’a laissé assez de temps pour m’éloigner de ma batterie et me rendre juste à côté de David. Quand le groupe a recommencé à jouer, j’étais là debout à côté de David et le technicien J.W. a joué ma partie. David m’a regardé, puis il a regardé en direction de la batterie et a éclaté de rire. Pendant un autre spectacle, tout le groupe lui a joué ce tour.

Une autre fois, nous étions dans un bus qui traversait le centre des États-Unis. À un arrêt, nous avons rigolé en apercevant un animal empaillé, un jackalope [animal imaginaire américain, mélange entre un lièvre et une antilope – ndt]. Et puis, surprise, ce jackalope a fait son apparition le soir même sur scène comme mascotte. David l’avait sûrement ramassé.

Six ans se sont écoulés. Puis, un jour, alors que je partageais un studio au Rivington St. Rehearsal Studios, à New York, avec un groupe de musiciens extraordinaires, j’ai reçu un appel de David. Cela faisait un moment qu’on ne s’était pas vu. Il m’a demandé comment j’allais et s’il pouvait venir me rejoindre. Cela m’a vraiment surpris, j’ai répondu : « Bien sûr. »

David Bowie au Forum à Copenhague, le 7 octobre 2003, durant le Reality Tour (Nils Meilvang/AFP/Getty Images).

C’était super de le revoir et de tomber à nouveau sous son charme. Il m’a demandé si j’étais disponible pour travailler sur quelques chansons dans un studio vraiment lo-Fi, sur ce qui allait devenir l’album The Next Day (2013).

C’était génial. La batterie tombait en morceaux, nous travaillions sur les arrangements et les avons enregistrés très simplement avec un enregistreur digital équipé d’un seul micro. Cela a duré pendant environ une semaine, ensuite il est reparti avec la musique pour la retravailler chez lui.

Lorsque le temps est venu de monter l’album, il y avait un hic : je ne pouvais parler à personne de ce projet. Ça a duré deux ans. Zack a commencé le travail et en a accompli la plus grande partie ; j’avais un conflit d’horaire, alors je ne suis arrivé dans le projet que vers la fin et j’ai travaillé sur quelques morceaux.

La légende

C’est la dernière fois que j’ai vu David. Nous avons échangé quelques nouvelles par la suite, mais pas beaucoup. J’ai ensuite entendu dire qu’il faisait un nouvel album. Je lui ai envoyé un courriel quand le premier single est sorti, ses derniers mots ont été : « Merci, Ster. » C’était comme ça qu’il m’appelait. Puis, il nous a quittés.

Maintenant, il est devenu une légende et tout ce qu’il me reste ce sont mes histoires du temps que j’ai passé avec David Bowie.

David Bowie et Sterling Campbell sur scène, à San Francisco, en 2002. Sur la grosse caisse de Campbell, on peut lire les caractères chinois, Authenticité, Bienveillance, Tolérance, les trois principes du Falun Gong, une discipline pratiquée par Campbell. (Mark Jeremy/CC BY-SA)

David était une personne authentique, unique en son genre. C’était un humaniste. Il se souciait de beaucoup de choses, il prenait à cœur les causes liées aux droits de l’homme et s’intéressait à ce qui se passait dans le monde. C’était un lecteur insatiable.

En 2002, je suis allé en Chine pour protester contre le génocide que le gouvernement chinois mène contre les pratiquants de Falun Gong, une ancienne méthode de méditation que je pratique. J’ai été arrêté, enfermé, puis expulsé du pays.

Ça a été une période de deux semaines assez incroyable ; une semaine, j’étais détenu par la police chinoise ; la suivante, je montais sur scène avec David pour la Tibet House au Carnegie Hall, avec Adam Yauch des Beastie Boys, Philip Glass et le Kronos Quartet. J’avais raté les répétitions, mais j’ai fait le concert.

Il y aurait tellement d’histoires à raconter. Tous ceux qui ont été dans le cercle de David ont une aventure à raconter qui serait digne de Frodo Baggins[héros du Seigneur des Anneaux, ndt]. J’ai passé près de 25 années dans le domaine, dont la plus grande partie à créer de la musique avec lui. Je me suis fait des amis pour la vie – Dennis, Zack et les autres – en faisant partie de cette grande famille.

David nous laissait, moi et tous les autres musiciens, être nous-mêmes. Il nous disait rarement comment jouer la musique. C’était à nous d’être créatifs. Il respectait mes convictions et voulait que tous ses collaborateurs puissent s’exprimer. C’était vraiment un honneur de travailler pour David et c’est quelque chose que je chérirai toujours.

Le batteur de rock américain Sterling Campbell à New York le 12 janvier 2015 (©Epoch Times)

David Bowie

Les Grandes années

 

Juin 1967 : Sortie de son premier album auquel il donne son nom.

Juillet 1969 : Sortie et percée du succès Space Oddity; le même mois, l’homme fait ses premiers sur la lune.

Novembre 1970 : Sortie de The Man Who Sold the World, le premier album entièrement réalisé par Bowie.

Décembre 1971 : Sortie de Hunky Dory, sur lequel figure le futur classique Changes.

Juin 1972 : Sortie de l’album glam-rock The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars.

Septembre 1972 : Bowie joue à guichets fermés au Carnegie Hall avec sa tournée Ziggy Stardust, sa première venue aux États-Unis.

Mai 1974 : Sortie de l’album dystopique Diamond Dogs.

Mars 1975 : Sortie de Young Americans. Le simple Fame – coécrit par Bowie, John Lennon et Carlos Alomar – devient le premier succès américain numéro 1 de Bowie. À la batterie, Dennis Davis jouera sur le premier de cinq albums de Bowie.

Mai 1976 : Un nouveau personnage de Bowie fait son entrée, The White Duke, lors de la sortie de Station to Station.

Mai 1978 : Sterling Campbell assiste au spectacle de la tournée mondiale Low & Heroes, au Madison Square Garden.

1977-1979 : Sortie des albums de la Berlin Trilogy Low, Heroes et Lodger – avec la collaboration de Brian Eno.

Septembre 1980: Scary Monsters (And Super Creeps) est lancé, le dernier album de Bowie pour le batteur Dennis Davis.

Octobre 1981 : Sortie du simple Under Pressure, une collaboration avec Queen.

1982 : Avec Pete Townshend, Stevie Nicks, Mick Jagger, Adam Ant, Pat Benatar et The Police, Bowie lance la campagne publicitaire «I Want My MTV».

Avril 1983 : Sortie de l’album Let’s Dance, produit par Nile Rodgers et mettant en vedette Stevie Ray Vaughan, à la guitare; il devient le premier succès numéro 1 des deux côtés de l’Atlantique, aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Juillet 1985 : Bowie participe au Live Aid, la toute première collaboration unissant des artistes des deux continents destinée à amasser de l’argent pour soutenir les victimes de la famine en Éthiopie. Le concert est tenu simultanément au Wembley Stadium à Londres (72 000 personnes y assistent) et au John F. Kennedy Stadium de Philadelphie (plus de 100 000 personnes y assistent).

Mai 1989 : Bowie et son nouveau groupe Tin Machine lancent leur premier album éponyme.

Avril 1993 : Le 18e album de Bowie produit en studio, Black Tie White Noise, est lancé, avec Sterling Campbell à la batterie.

1995 : Bowie et Brian Eno se réunissent pour produire Outside, avec Sterling Campbell à la batterie.

1996 : Bowie est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame.

1997 : Bowie reçoit une étoile sur le Hollywood Walk of Fame.

Juin 2000 : Bowie est en vedette au Festival de Glastonbury au Royaume-Uni, avec Sterling Campbell à la batterie.

Juin 2002 : Sortie de Heathen, avec Sterling Campbell de retour à la batterie pour quelques pièces; c’est le plus grand succès de Bowie aux États-Unis depuis Tonight (1984).

Septembre 2003 : Reality, Le 24e album produit en studio est lancé, avec Sterling Campbell à la batterie.

8 janvier 2013 : Pour son 66e anniversaire, Bowie annonce le lancement de l’album The Next Day, avec Zachary Alford et Sterling Campbell aux percussions, son premier album produit en studio après plus de dix ans.

8 janvier 2016 : Trois ans plus tard, lors de son 69e anniversaire, Bowie lance son 26e et dernier album, Blackstar.

10 janvier 2016 : Bowie meurt à l’âge de 69 ans, après une lutte contre le cancer.

Copyright: TheEpochtimes.com 2016

 

Capture d’écran 2016-02-03 à 07.01.19

 

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