Trois membres d’un réseau de violeurs pakistanais vont être déchus de leur nationalité

14 août 2018 22:57 Mis à jour: 15 août 2018 10:38

Trois des neufs pédophiles condamnés en 2012 par la justice britannique pour le viol, la traite et l’esclavage sexuel de jeunes filles à Rochdale ont vu leur appel débouté. Ils pourront être déchus de leur nationalité britannique et renvoyés au Pakistan.

Emprisonnés pour des crimes commis à Rochdale – une ville du nord-ouest de l’Angleterre proche de Manchester – dans les années 2000, Abdul Aziz, Adil Khan et Qari Abdul Rauf vont perdre leur nationalité britannique.

Détenteurs de la double nationalité britannique et pakistanaise, les trois criminels purgent des peines allant de 6 à 9 ans de prison pour des viols collectifs sur près d’une cinquantaine de jeunes filles âgées de 13 à 15 ans au moment des faits.

En plus des viols et des sévices physiques qu’ils infligeaient eux-mêmes aux victimes, les membres du gang des violeurs de Rochdale les prostituaient aussi pour de l’argent.

Mariés et pères de famille, les trois hommes qui viennent d’être déboutés avaient interjeté appel de la décision de les déchoir de leur nationalité prise par Theresa May en 2015.

Encore ministre de l’Intérieur à l’époque, madame May avait estimé que ces criminels ne pouvaient pas rester des citoyens britanniques et qu’ils devraient être renvoyés au Pakistan après avoir purgé les peines de prison auxquelles ils avaient été condamnés.

Une décision contestée par les membres du gang de Rochdale, qui jugeaient qu’elle allait à l’encontre de leur droit humain à mener une vie familiale.

Mercredi dernier, le 8 août, les juges de la cour d’appel ont rejeté l’appel des plaignants.

« Étant donné la nature extrêmement grave des infractions commises par chaque appelant, il n’y a pas de raison de remettre en cause la décision prise initialement», a déclaré Lord Justice Sales.

Il a ajouté que les membres du gang de pédophiles étaient motivés par « la luxure et l’appât du gain » et que les déchoir de leur nationalité constituait une décision destinée à protéger la société.

Particulièrement sordide, l’affaire du gang des violeurs de Rochdale avait défrayé la chronique en Angleterre.

La nature abjecte des crimes commis avait profondément choqué l’opinion et le rôle joué par la police de Manchester avait d’ailleurs été remis en question.

Les services de police avaient plusieurs fois ignoré les plaintes des jeunes filles mineures tombées dans les griffes des violeurs, ainsi que les signalements répétés de Sarah Rowbotham – une travailleuse sociale qui fut la première à reconnaître les sévices subis par les victimes, essayant inlassablement d’attirer l’attention des dépositaires de l’autorité publique.

Une affaire sinistre qui rappelle malheureusement celle plus récente du gang de Telford : une autre ville du nord de la Grande-Bretagne où plusieurs jeunes filles furent victimes de viols collectifs commis par un réseau pédophile d’origine indo-pakistanaise.

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