Twitter suspend temporairement le compte de l’avocate de Michael Flynn, Sidney Powell

Par Zachary Stieber
2 juillet 2020 03:39 Mis à jour: 2 juillet 2020 03:39

Le 29 juin, Twitter a restreint le compte de l’avocate du lieutenant général Michael Flynn, Me Sidney Powell, dans le cadre de la dernière action contre un éminent conservateur.

Me Powell est une ouverte partisane du président républicain des États-Unis, Donald Trump. Elle représente M. Flynn, qui a été le premier conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump.

Le dernier tweet de Me Powell avant que son compte soit suspendu temporairement semble être un lien vers un article du quotidien en ligne Americain Thinker qui prétend que le procureur général William Barr a subi les foudres de la plupart des médias et des démocrates parce que ces derniers pensent que les « criminels » de l’administration Obama sont au-dessus des lois.

Twitter et Me Powell n’avaient pas répondu aux demandes de commentaires au moment de publier l’article.

Dans l’après-midi du 29 juin, Me Powell a publié un message à l’effet que son compte était débloqué.

Lançant une missive au PDG de Twitter, Jack Dorsey, elle a écrit : « Pourquoi @Twitter a-t-il suspendu mon compte et retiré tous ceux que je suivais ? Votre abus de la liberté d’expression conservatrice et #patriotique est sans limite. »

Twitter n’a cessé d’intensifier ses actions à l’encontre de républicains connus, mais n’a pris que peu ou pas de mesures à l’encontre les démocrates, au moment où l’administration Trump et le Congrès réfléchissent à supprimer des protections spéciales dont bénéficient les géants de la technologie en vertu de la loi sur la décence dans les communications (Communications Decency Act).

À plusieurs reprises au cours des dernières semaines, Twitter a ajouté des avertissements aux tweets de M. Trump, mais n’a pas fait l’équivalent pour son rival présumé, l’ancien vice-président Joe Biden.

Dans l’un des tweets ayant reçu un avertissement, M. Trump a écrit que tant qu’il sera président, il n’y aurait jamais de soi-disant zone dite « autonome » à Washington, promettant d’aller à la rencontre de ceux essayant d’en créer une « avec une force musclée ». M. Trump n’a pas spécifié de groupes ni nommé d’activistes dans son tweet.

L’avertissement de Twitter indiquait aux internautes que le tweet « violait les règles de Twitter sur les comportements abusifs ».

Jack Dorsey, PDG de Twitter Inc, témoigne lors d’une audience devant le Comité du renseignement visant à examiner l’utilisation des plateformes de médias sociaux par les opérations d’influence étrangère, au Capitole à Washington le 5 septembre 2018. (Samira Bouaou/The Epoch Times)

Les anarchistes et les activistes d’extrême gauche ont revendiqué la création de la zone autonome de Seattle. À plusieurs reprises, les responsables de la ville ont refusé de forcer les occupants à partir. Au moins trois fusillades ont eu lieu à l’intérieur ou à proximité de la zone.

Le président a récemment déclaré au magazine en ligne The Federalist qu’il s’attendait à être banni de Twitter.

« Certaines personnes disent que je devrais rejoindre Parler », a déclaré M. Trump. « Peut-être. Cependant, plus de 194 millions de personnes nous suivent via de multiples sites. »

Parler est une plateforme de médias sociaux qui a été créée en 2018 comme alternative à Twitter.

Concernant le bannissement potentiel, M. Trump a déclaré : « Je pense que cela leur fera plus de mal qu’ils ne le pensent. »

Le saviez-vous ? 

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.