Un immigrant cubain critique le mouvement Black Lives Matter pour sa solidarité avec le régime cubain : « Ils pensent qu’ils vont être épargnés »

Par Patricia Tolson
21 juillet 2021 23:14 Mis à jour: 21 juillet 2021 23:16

Après les manifestations de protestation historiques organisées contre le communisme à Cuba, Black Lives Matter (BLM) a demandé à l’administration Biden de mettre fin à l’embargo qui, selon eux, « coûte à la minuscule nation insulaire un montant estimé à 130 milliards de dollars ». Cependant, selon un homme qui a fui Cuba dans son enfance : « Nous devons leur envoyer des armes. »

« Qui sont les BLM ? » Maximo Alvarez a posé cette question rhétorique au journal Epoch Times. « Ils se sont vantés publiquement d’être des marxistes/léninistes. Ils ont déclaré publiquement qu’ils voulaient détruire ce pays et tout recommencer. »

« Nous devons aider Cuba », a insisté M. Alvarez. « Nous devons leur envoyer des armes. Nous devons envahir le pays. Nous devons prendre le pouvoir, parce que les communistes ne partiront pas. Ils ne céderont jamais le pouvoir. Et si vous ne souriez pas, ils vous tueront. Ils vous tueront. Ils ne partiront pas. Vous devrez les tuer. »

Depuis son arrivée aux États-Unis à l’âge de 13 ans dans le cadre de l’opération Pedro Pan, Maximo Alvarez se sent privilégié d’avoir eu la possibilité de vivre le « rêve américain ».

Aujourd’hui, M. Alvarez vit à Miami, en Floride. Il est directeur du conseil d’administration de l’université d’État de Floride et président de Sunshine Gasoline Distributors. Il a également été l’une des personnes choisies pour prononcer un discours lors de la convention nationale républicaine de 2020.

Comme l’explique M. Alvarez, BLM ne fait guère plus que suivre la philosophie communiste de Saul Alinsky, qui a dit un jour : « Le plus grand ennemi de la liberté individuelle est l’individu lui-même. »

Le paragraphe d’ouverture du livre d’Alinsky Être radical : Manuel pragmatique pour radicaux réalistes (Rules for Radicals) indique très clairement quels sont les objectifs de ses partisans :

« Ce qui suit est destiné à ceux qui veulent changer le monde de ce qu’il est à ce qu’ils pensent qu’il devrait être. Le Prince a été écrit par Machiavel pour les puissants qui veulent garder le pouvoir. Être radical a été écrit pour les démunis qui veulent prendre le pouvoir. »

« Faire en sorte que tout le monde déteste tout le monde », a déclaré M. Alvarez à propos des objectifs de BLM. « Faire en sorte que tout le monde pense que les États-Unis sont un mauvais pays, que nous maltraitons les gens. Faire en sorte que les pauvres détestent les riches et les convaincre que la raison pour laquelle ils sont pauvres est que les riches ont besoin d’esclaves. Détruisez notre histoire, écartez Dieu des écoles et faites en sorte que les enfants rentrent à la maison et demandent : ‘Papa, es-tu raciste ?’ Assurez-vous d’avoir un contrôle des armes à feu. Assurez-vous de contrôler le système de santé et assurez-vous que tout le monde bénéficie de l’aide sociale parce que si vous contrôlez le système de santé et mes revenus, alors vous me contrôlez, c’est ce que fait BLM. »

« Voilà ce que représente BLM », a insisté M. Alvarez. « Ils sont extrêmement bien financés par des gens stupides qui pensent qu’ils vont être épargnés. »

Le sénateur Marco Rubio (Parti républicain, Floride) a également souligné l’hypocrisie de BLM sur Twitter.

« Le réseau d’extorsion connu sous le nom d’organisation Black Lives Matter, après avoir extorqué des millions de dollars aux entreprises et s’être acheté des manoirs, a fait une pause aujourd’hui pour partager son soutien au régime communiste de Cuba », a déclaré M. Rubio sur Twitter le 15 juillet.

Des « idiots utiles » continuent d’envoyer de l’argent

Selon M. Alvarez, ceux qui se plient aux exigences de BLM et répondent à leurs caprices dans l’espoir de gagner leurs faveurs ne font que se préparer à devenir leur prochaine victime.

« Les idiots utiles, [qui sont] les grandes entreprises, continuent à leur envoyer de l’argent parce qu’ils pensent qu’ils vont être épargnés », a prévenu M. Alvarez. « Eh bien, j’ai de mauvaises nouvelles pour vous. Plus vous leur envoyez de l’argent, plus vous les protégez, plus vite vous les mettez au pouvoir et plus vite vous allez tomber. »

« Comme Churchill l’a dit, a noté M. Alvarez, le socialisme est la distribution uniforme de la misère. »

Malgré les efforts de BLM et de certains médias pour dépeindre les manifestations comme une réaction aux pénuries alimentaires et à la mauvaise gestion de la crise du Covid-19 par le gouvernement, les chants « nous voulons le changement », « à bas la dictature », « nous voulons la liberté » et « nous n’avons plus peur » révèlent que c’est du gouvernement communiste que le peuple cubain ne veut plus.

« Le peuple cubain est tellement opprimé et tellement maltraité qu’il n’a plus peur, et c’est pourquoi il fait ce qu’il fait », a déclaré M. Alvarez. « Je suis ému quand je parle de ça parce que j’ai vécu cette situation et je comprends ce qu’est le communisme. Beaucoup de gens dans notre pays ne le comprennent pas. Ils appellent cela le socialisme. Mais ce n’est pas le cas. C’est du communisme. »

Alors que M. Alvarez observe les manifestants, son cœur souffre pour eux. Pourtant, il se sent inspiré lorsqu’il les voit brandir des drapeaux américains.

« J’aimerais que cela serve de leçon à nos médias, à nos universités et à nos jeunes, a déclaré M. Alvarez, pour montrer que les pays étrangers et les personnes qui ont perdu leur liberté idolâtrent notre pays et notre drapeau. Non seulement c’est un appel à l’aide, mais ils réalisent que c’est le seul pays libre qui reste dans le monde. C’est le pays qui nous a tous acceptés [les immigrants]. »

« J’ai eu beaucoup de chance d’avoir eu un père et une mère qui avaient compris le communisme et qui m’ont envoyé ici quand j’étais petit », a déclaré M. Alvarez, la voix tendue par l’émotion. « Mon Dieu, je me sens si mal parce que ça pourrait être moi en ce moment. Je me sens si mal parce qu’il y a très peu de choses que nous pouvons faire d’ici. Les manifestations ne feront rien. »

Selon M. Alvarez, les États-Unis sont désormais aux premières loges pour observer « ce que 60 ans d’oppression et de communisme font à un pays ». Il a également lancé un avertissement à ceux qui continuent à élire des personnes qui veulent emmener les États-Unis sur la voie du socialisme, notant que les personnes qui luttent actuellement pour leur liberté à Cuba subissent les conséquences des « idiots utiles » qui ont mis les dirigeants actuels au pouvoir.

« Ils ont cru aux promesses », a déploré M. Alvarez. « Ils ont cru qu’ils seraient en sécurité, qu’ils auraient un système de santé et une éducation gratuits. Tout gratuit. »

Malheureusement, M. Alvarez pense que les manifestations sont un exercice futile. Il craint également pour la vie des manifestants.

« Le gouvernement cubain comprendra facilement qui sont les leaders et ils les mettront à l’écart », a déclaré M. Alvarez. « Ils seront tués, et le reste de la population s’en ira rapidement. Si nous voulons vraiment sauver Cuba, nous devons envoyer l’armée. Parce que le peuple cubain ne peut pas se battre. Ils n’ont pas d’armes. C’est pour ça qu’à chaque fois qu’il y a une fusillade chez nous, ils veulent contrôler les armes. »

« Grâce à la générosité de ce pays, nous pourrions littéralement créer une entreprise en la sortant simplement du coffre de notre voiture, et ça aurait déjà un impact sur d’autres familles », a pensé M. Alvarez à propos de ses compatriotes immigrés, « et quand nous mourrons, nous pouvons dire que nous avons quitté ce monde dans un état un peu meilleur. »

« J’ai peur pour mes petits-enfants », se lamente M. Alvarez. « J’ai peur que la prochaine génération soit la toute première qui ne laissera pas un monde meilleur que la précédente. Je suis très inquiet parce que tant de gens dans notre pays ne comprennent pas. Je prie pour qu’ils soient éclairés. »

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