Un scientifique découvre que les humains possèdent bel et bien un mystérieux champ d’énergie, une «aura»

Par Tara MacIsaac
21 octobre 2022 03:01 Mis à jour: 21 octobre 2022 03:01

Depuis des milliers d’années, l’ésotérisme mentionne un champ énergétique, appelé aussi « aura », entourant les êtres humains. Aujourd’hui, une étude scientifique indique qu’il s’agit peut-être plus que d’une croyance mystique et folklorique. Le biochimiste John Norman Hansen, PhD, de l’Université du Maryland, a trouvé des preuves qu’un tel champ pourrait être bien réel, accréditant ce que les rebouteux prônent depuis la nuit des temps.

Le Dr Hansen a mené des centaines d’expériences avec des dizaines de sujets, et ses résultats sont systématiquement reproductibles. D’autres scientifiques ont également reproduit ses résultats, notamment Willem H. van den Berg, du Département de biochimie et de biophysique de l’université de Pennsylvanie, et le physicien William van der Sluys, du Gettysburg College, qui ont publié leur étude dans le Journal of Scientific Exploration le 15 mars.

Les recherches antérieures sur les champs bioénergétiques humains consistaient à capter les photons. Le Dr Hansen a adopté une approche différente. Il s’est demandé si un champ bioénergétique, s’il existe, aurait suffisamment de force pour pousser un pendule de torsion – un dispositif assez sensible pour être déplacé par une force subtile. Il a suspendu le pendule au-dessus de la tête du sujet et a constaté un net changement dans l’élan du pendule.

« Après avoir mené des expériences de contrôle pour exclure les effets des courants d’air et d’autres éléments, on conclut que les effets sont exercés par une sorte de champ de force qui est généré par le sujet assis sous le pendule », explique-t-il dans son étude de 2013, intitulée Utilisation d’un pendule de torsion pour détecter et caractériser ce qui pourrait être un champ bioénergétique humain, également publiée dans le Journal of Scientific Exploration. « Nous ne connaissons aucune force, comme celle du spectre électromagnétique, qui puisse expliquer ces résultats. Il se peut qu’une explication conventionnelle de ces résultats surprenants soit découverte, mais il est possible que nous ayons observé un phénomène qui nécessitera le développement de nouveaux concepts théoriques. »

Une des observations les plus remarquables est que l’effet de la présence humaine se poursuit pendant 30 à 60 minutes après le départ du sujet. Avec d’autres forces, comme les courants d’air, le pendule retomberait immédiatement, non entraîné.

L’état mental d’un sujet affecte nettement le comportement du pendule

Chaque sujet avait à peu près le même pouvoir d’influencer le pendule, « ce qui indique que les effets sur le pendule ne nécessitent ni un talent unique, ni une pratique particulière », a écrit le Dr Hansen dans le résumé d’un exposé donné lors de la 34e conférence annuelle de la Society for Scientific Exploration, fin mai 2015. « Cependant, il a été observé que certains sujets, notamment ceux qui ont poursuivi une pratique méditative pendant de nombreuses années, exercent des effets très différents pendant un état méditatif par rapport à un état non méditatif… ce qui montre que l’état mental d’un sujet peut fortement affecter le comportement du pendule. »

Existe-t-il une explication conventionnelle ?

Les Prs van den Berg et van der Sluys ont utilisé le même dispositif de pendule, car le Dr Hansen a rendu la conception publique, encourageant les autres à reproduire ses résultats. Ils ont observé le même changement dans son mouvement à proximité d’une tête humaine. Ils se sont toutefois demandé si ce changement n’était pas dû à une légère modification de la température à proximité de la tête humaine. Le changement de température de l’air pourrait provoquer des courants de convection, ont-ils expliqué.

Ils ont placé une couche de plastique entre la tête et le pendule et ont constaté que l’effet sur le pendule disparaissait. Ils ont suggéré que le plastique avait soit coupé le pendule du mystérieux champ bioénergétique, soit simplement coupé la source de chaleur.

Le Dr Hansen a toutefois publié une réponse à cette étude, mettant en avant les failles de la théorie d’une chaleur corporelle provoquant le mouvement du pendule.

Pour commencer, le Dr Hansen a déclaré : « Si vous placiez un épais bouclier en plastique entre le sujet et le pendule, la force de poussée [du champ bioénergétique] buterait d’abord contre le bouclier, et le pendule ne répondrait plus qu’au peu de force de poussée restante après avoir buté contre le bouclier. Si la force de poussée devait survivre au passage à travers le bouclier et buter ensuite contre le pendule, cela violerait les principes fondamentaux de la physique : à savoir qu’une force ne peut être utilisée qu’une seule fois, et si elle est utilisée pour buter contre le bouclier, elle ne peut pluss ensuite buter contre le pendule. »

Selon le docteur, un autre facteur que le Pr van den Berg n’a pas pris en considération est la persistance des effets. Le Dr Hansen a écrit : « Un principe fondamental de la physique du pendule est que si le pendule est entraîné par une force extérieure et que cette force est supprimée, le pendule revient immédiatement au mouvement classique non entraîné. »

Toute accumulation de courants de convection chauffés se dissiperait rapidement après le départ du sujet. Donc les courants de convection ne peuvent pas expliquer ces effets persistants. Le Dr Hansen a décrit les effets du champ bioénergétique du sujet comme étant en quelque sorte « imprimés » sur le pendule.

Selon lui, l’étude du Pr van den Berg élude également la grande variété de fréquences avec lesquelles le pendule oscille en présence d’un sujet humain. Le pendule oscille avec une seule fréquence lorsque le sujet est absent. Il oscille avec de nombreuses fréquences inédites lorsque le sujet est présent, et continue ainsi pendant au moins une demi-heure après le départ du sujet, ce qui ne peut s’expliquer par des courants de convection.

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