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Un syndicat de police refuse la « prime de la division » promise par Emmanuel Macron 

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Secrétaire général de la FAMI-UNSA, Philippe Capon a expliqué que son organisation était contre le « système de gratifications et de primes » promis par Emmanuel Macron pour récompenser les forces de l'ordre mobilisées le 1er décembre dans le cadre des manifestations des « gilets jaunes ». Crédit : ALAIN JOCARD/AFP/Getty Images.

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Durée de lecture: 2 Min.

Lundi dernier, Emmanuel Macron avait promis une prime exceptionnelle aux policiers et aux gendarmes mobilisés pendant les manifestations du 1er décembre. Une offre que le responsable de la Fédération autonome des syndicats du ministère de l’Intérieur (FAMI) – UNSA a rejeté avec pertes et fracas.
Secrétaire général de la FAMI-UNSA – une structure qui regroupe plusieurs syndicats représentant différents corps de la police nationale, du ministère de l’Intérieur et du ministère des Outre-Mer – Philippe Capon a réagi à la promesse faite par le chef de l’État le 3 décembre.
À l’occasion d’un déjeuner avec des CRS dans le 20arrondissement de Paris, Emmanuel Macron avait annoncé qu’il allait verser une prime exceptionnelle aux forces de l’ordre mobilisées pendant les manifestations des « gilets jaunes ».
« Nous sommes contre ce système de gratifications et de primes », a déclaré M. Capon sur BFM TV le 4 décembre.
« Le ministère de l’Intérieur, avant de proposer des primes à ses agents, ferait bien de gérer les problèmes d’heures supplémentaires », a-t-il ajouté.

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Le secrétaire général de la FAMI-UNSA préfèrerait que le gouvernement règle les « 24 millions d’heures supplémentaires » qu’il doit à ses fonctionnaires de la police nationale, du ministère de l’Intérieur et du ministère de l’Outre-Mer.
Le syndicat n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier la prime proposée par Emmanuel Macron de « prime de la division ».
« Je trouve complètement incongru de proposer une prime alors que nous sommes en train de faire un travail, certes difficile, mais que tous les Français sont astreints à des conditions financières particulières. Ce serait particulièrement malvenu », conclut Philippe Capon.
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