LIRE AUSSI

Il reçoit une facture téléphonique de plus de 143 000 dollars pour avoir envoyé ses photos et vidéos de vacances à sa famille

Il reçoit une facture téléphonique de plus de 143 000 dollars pour avoir envoyé ses photos et vidéos de vacances à sa famille
États-Unis

Une mère a fait mourir de faim sa fille de 2 mois – voici sa sentence

19 avril 2019 17:44 Mis à jour: 19 avril 2019 17:44

Une femme d’Indianapolis purgera sept ans de prison après avoir plaidé coupable de négligence enveres sa fille de 2 mois qui est morte de faim.

Janet Ringer, 28 ans, a été condamnée le mardi 16 avril à sept ans de prison, selon des documents judiciaires obtenus par l’IndyStar.

J. Ringer et William Moss, le père du bébé, ont tous deux été accusés l’an dernier du décès de leur fille, Ruth Ringer, en 2017.

Les coroners ont déterminé que Ruth Ringer est morte le 21 août 2017 de malnutrition et de déshydratation. Son corps a été retrouvé dans un siège gonflable sur le sol d’une chambre à l’étage où les températures enregistrées atteignaient les 31 °C, d’après WTHR. Le coroner adjoint a déclaré que le corps de la petite fille semblait « émacié et fragile », ajoutant qu’elle était « extrêmement maigre », selon WTHR.

Au cours de l’enquête, le Département des services à l’enfance de l’Indiana a également fait l’objet d’un examen minutieux après la mort de Ruth Ringer, qui est décédée quelques heures après la visite de quatre travailleurs de la protection de l’enfance au foyer, selon IndyStar. Bien qu’au moins un travailleur se soit dit préoccupé par le bien-être de l’enfant, il n’a rien signalé aux autorités.

Noelle Russell, porte-parole du Département des services à l’enfance de l’Indiana, a déclaré dans une déclaration qu’  » il n’y a rien de plus déchirant que la mort d’un enfant, et nous, au Département des services à l’enfance de l’Indiana, pleurons la perte de Ruth avec le reste de la communauté », selon l’IndyStar.

La sœur aînée de Ruth Ringer a été placée en famille d’accueil, ce avec quoi W. Moss n’était pas d’accord. Il avait déjà dit à IndyStar que le département des services à l’enfance de l’Indiana n’aurait pas dû prendre son enfant plus âgé.

« C’était une situation déchirante, je l’admets », a-t-il dit à l’IndyStar. « C’était ma seule fille. »

Par ailleurs, la mère adoptive de la fillette, que l’on croit être la sœur de Ruth Ringer, Carrie Upchurch, avait déjà exprimé des inquiétudes au sujet du bébé. Elle a appelé le département des services à l’enfance de l’Indiana à trois reprises. Elle s’inquiétait aussi pour le bébé, notant que W. Moss ne semblait pas avoir les compétences de s’occuper d’un enfant. Un autre facteur qui l’inquiétait était les antécédents criminels de W. Moss.

En 1999, William Moss a plaidé coupable à un crime d’agression d’enfants, selon les dossiers de la Cour supérieure de Marion obtenus par IndyStar.

Après la mort de Ruth Ringer, Mme Upchurch a communiqué avec le bureau de l’ombudsman du ministère des Services à l’enfance de l’Indiana, citant toutes les fois où elle avait appelé auparavant pour exprimer ses inquiétudes au sujet du bébé. La première fois, c’était un peu après la naissance de Ruth Ringer, le 20 juin 2017. Une semaine plus tard, puis un mois plus tard, elle a rappelé, selon IndyStar.

« Quelqu’un a vraiment laissé tomber cette enfant », dit-elle. « C’était une mort complètement, totalement, évitable. »

Le Bureau de l’ombudsman du ministère des Services à l’enfance de l’Indiana est un organisme de distinct qui traite les plaintes concernant les mesures prises par le ministère.

Alfreda Singleton-Smith, directrice du département des services à l’enfance de l’Indiana, a conclu que le département « n’a pas respecté les lois, les règles et les politiques écrites en ce qui concerne la réalisation des évaluations concernant l’enfant en question« , selon une lettre obtenue par IndyStar. De plus, la directrice a également déterminé que l’organisme d’État n’avait pas tenu compte de certains facteurs avant de cesser  l’évaluation avant la mort de Ruth Ringer.

Mme Singleton-Smith a conclu que le personnel de l’agence « n’a pas signalé ou donné suite à d’autres préoccupations verbales concernant l’enfant par les voies appropriées disponibles », selon la lettre, obtenue par l’IndyStar.

W. Moss doit être jugé en mai.

Version originale

Vous avez apprécié cet article ? N’hésitez pas à le partager et à nous faire part de vos commentaires.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

RECOMMANDÉ

    EN CE MOMENT