Les vaccins Covid de Pfizer et Moderna peuvent fournir une protection « persistante », selon une étude

Par Tom Ozimek
30 juin 2021 17:06 Mis à jour: 30 juin 2021 17:06

Les vaccins Covid-19 développés par Moderna et par l’alliance Pfizer-BioNTech pourraient tous deux fournir une protection durable contre le virus du PCC (Parti communiste chinois), ont déclaré des chercheurs dans une nouvelle étude.

L’étude, publiée le 28 juin dans Nature, a révélé que les vaccins à ARN messager (ARNm) fabriqués par Moderna et l’équipe Pfizer-BioNTech ont induit une réponse « persistante » dans les tissus lymphoïdes secondaires, « permettant la génération d’une immunité humorale robuste ».

L’effet a été le plus marqué chez les personnes qui avaient été infectées auparavant par le virus du PCC, les vaccins ont également permis de produire des niveaux élevés d’anticorps neutralisants contre 3 variants émergents du virus.

Ces résultats impliquent que les personnes ayant reçu les vaccins à ARNm pourraient être protégées à long terme – pendant des années ou, potentiellement, pour le reste de leur vie.

L’étude n’a pas examiné d’autres technologies de vaccin contre le Covid-19, comme celle de Johnson & Johnson qui, au lieu de l’ARNm, utilise un adénovirus modifié pour transmettre l’information génétique du virus du PCC aux cellules humaines afin de produire une réaction immunitaire.

L’auteur principal de l’étude, le Dr Ali Ellebedy, immunologiste à l’université Washington de Saint-Louis, a dit au New York Times qu’il ne pensait pas que la réaction immunitaire puisse être aussi forte avec des vaccins sans ARNm.

Un flacon contenant le vaccin Moderna contre le virus du PCC est exposé au centre de vaccination corona de l’hôpital universitaire de Magdebourg, dans l’Est de l’Allemagne, le 22 janvier 2021. (Ronny Hartmann/AFP via Getty Images)

Cela fait suite à une autre étude qui laisse supposer que les vaccins Pfizer-BioNTech – ainsi que celui produit par AstraZeneca – seraient largement efficaces contre les souches Delta et Kappa du virus, qui sont très contagieuses.

Bien que l’étude de l’Université d’Oxford, dont une épreuve préliminaire évaluée par les pairs a été publiée dans Cell (pdf), ait révélé que les sérums sanguins des convalescents et des personnes vaccinées avaient une capacité réduite à neutraliser les variantes Delta et Kappa par rapport aux « souches ancestrales liées à Wuhan », il n’y avait « aucun signe d’échappement généralisé des anticorps » comme cela a été observé avec la variante Beta (B.1.351, anciennement « Afrique du Sud »), « ce qui suggère que la génération actuelle de vaccins fournira une protection contre la lignée B.1.617 ».

Cependant, les chercheurs ont noté que la capacité réduite des sérums sanguins des convalescents et des personnes vaccinées à neutraliser les variantes Gamma et Kappa « peut conduire à certaines infections post-vaccinales. »

Le scientifique en chef de l’Organisation mondiale de la santé a récemment déclaré que la souche Delta est en train de devenir la version dominante de la maladie dans le monde.

Entre-temps, la Food and Drug Administration américaine a récemment ajouté un avertissement sur le risque de développer une inflammation cardiaque en lien avec les vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech Covid-19. Les autorités sanitaires ont déclaré que les avantages du vaccin l’emportent sur les risques d’inflammation cardiaque.

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