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Val-d’Oise : un chauffeur RATP se prend un coup de cutter après avoir refusé de donner une cigarette

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Photo: Crédit photo ERIC PIERMONT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Un machiniste de la RATP a été blessé à l’abdomen par un coup de cutter porté par un individu ayant ensuite pris la fuite. Les faits se sont déroulés ce mardi à Gonesse (Val-d’Oise). La victime a été hospitalisée.
Ce mardi 10 juin aux environs de 6 h 45, un chauffeur RATP de la ligne 250 a été agressé au terminus de Gonesse Fontaine-Cypierre. Alors qu’il s’apprêtait à prendre le volant de son bus pour rejoindre le fort d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le machiniste a été approché par un individu lui demandant une cigarette. Face à son refus, l’homme a sorti un cutter et l’a blessé à l’abdomen, rapporte ce mercredi Le Figaro, citant une source policière et la RATP.
Blessé au ventre
Le rapport de sécurité de la RATP a expliqué que le conducteur s’était rendu directement aux urgences de l’hôpital de Gonesse après son agression. Il y a été soigné « pour une plaie au ventre, puis a été pris en charge par son encadrement ». La RATP « condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence intolérable », assurant son soutien envers l’agent blessé « dans toutes ses démarches, dont le dépôt de plainte ».
Juste après les faits, la police et les agents du Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) se sont rendus sur place afin de sécuriser la ligne, a par ailleurs indiqué la RATP.

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« Notre collègue l’a vu sortir le cutter, et a fait un geste de recul », a détaillé Ahmed Berrahal, élu à la Commission santé sécurité et conditions de travail (CSSCT) de la RATP, comme le relate Le Parisien. « Ce n’est pas rien de ramasser un coup de cutter, même s’il n’est blessé que légèrement. S’il avait été touché à la gorge… Un jour, ce sera un mort qu’on aura ! » a-t-il ajouté.
« On veut bosser en sécurité, pas en mode survie »
Sur X ce mercredi, Ahmed Berrahal a également dénoncé cet acte de violence, mentionnant : « 1400 agressions en 2024. Rien n’a changé. On attend quoi ? Un mort ? Trop c’est trop. On veut bosser en sécurité, pas en mode survie. » Comme le rappelle le quotidien francilien, deux agentes de la RATP, dont l’une enceinte, avaient été agressées début mai par un homme à la station Châtelet-les-Halles, alors qu’elles procédaient à sa fermeture.
« C’est tous les jours que des collègues vont au travail la boule au ventre, en faisant face à des insultes et des menaces, même si elles ne viennent que d’une minorité », a encore pointé Ahmed Berrahal auprès de nos confrères.
Suite à l’agression, le conducteur a été mis en arrêt de travail. Son agresseur, lui, a aussitôt quitté les lieux après son méfait. Il n’avait toujours pas été retrouvé ce mercredi.