Vaucluse : deux gilets jaunes qui voulaient porter plainte contre Luc Ferry condamnés par le tribunal d’Avignon

19 janvier 2019 13:55 Mis à jour: 19 janvier 2019 13:55

Venus déposer plainte contre Luc Ferry au commissariat d’Avignon, deux « gilets jaunes » ont été placés en garde à vue le 16 janvier avant d’être jugés en comparution immédiate le 18.

Le 7 janvier dernier, Luc Ferry plaidait pour que les forces de l’ordre « se servent de leur arme une bonne fois » après les violences ayant émaillé l’acte 8 des « gilets jaunes ».

« Cette violence est insupportable et je pense que l’on a une armée qui est la 4e armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies », avait-il ajouté dans l’émission présentée par Guillaume Durand sur Radio Classique.

Des propos qui avaient suscité une vive polémique au point que l’ancien ministre de l’Éducation nationale de Jacques Chirac s’était senti obligé de revenir sur ses déclarations.

« Je n’ai évidemment jamais appelé à tirer sur les ‘gilets jaunes’ dont je défends le mouvement depuis l’origine. Je demande simplement que les policiers puissent se servir comme ils le demandent de leurs armes NON LÉTALES quand CERTAINS cherchent carrément à les tuer », avait précisé M. Ferry le 8 janvier sur Twitter.

Une volte-face qui n’a pas suffi pour dissuader un petit groupe de « gilets jaunes » du Vaucluse  de porter plainte contre l’enseignant.

Le 16 janvier, les manifestants se sont donc rendus au commissariat Saint-Roch d’Avignon pour déposer plainte. Une démarche qui a tourné court puisque les policiers ont invité le groupe à revenir la semaine suivante ou à écrire directement au procureur de la République.

Échaudé par le refus des forces de l’ordre d’enregistrer la plainte, un gilet jaune aurait alors menacé le commissaire de police, tandis qu’un autre s’en serait pris à un policier physiquement rapporte Ouest-France. Respectivement âgés de 38 et 66 ans, les deux individus ont été placés en garde à vue.

Jugés en comparution immédiate le 18 janvier dans l’après-midi, ils ont tous les deux été reconnus coupable par le tribunal.

Auteur des coups sur le commissaire de police, Abdel Zahiri a écopé de 4 mois de prison avec mandat de dépôt tandis que son compagnon a été condamné à 8 mois de prison avec sursis selon Le Dauphiné.

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