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Vladimir Poutine rencontrera Donald Trump pour des entretiens dans les prochains jours, selon le Kremlin

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Le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump ont un entretien en marge du sommet du G20 à Osaka, le 28 juin 2019.

Photo: MIKHAIL KLIMENTYEV/SPUTNIK/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 6 Min.

Le Kremlin a déclaré jeudi que le président russe Vladimir Poutine rencontrerait le président américain Donald Trump « dans les prochains jours ».
« Sur proposition de la partie américaine, il a été convenu en principe d’organiser une rencontre bilatérale au plus haut niveau dans les prochains jours », a déclaré à la presse le conseiller de M. Poutine pour les affaires étrangères, M. Iouri Ouchakov.
La date prévue pour un sommet est la semaine prochaine, a déclaré M. Ouchakov, ajoutant que le lieu possible sera annoncé « un peu plus tard ».
M. Ouchakov a minimisé l’idée que le président ukrainien Volodymyr Zelensky participe au sommet.
« Nous proposons, tout d’abord, de nous concentrer sur la préparation d’une rencontre bilatérale avec M. Trump, et nous considérons qu’il est très important que cette rencontre soit réussie et productive », a-t-il déclaré.
Le sommet proposé serait la première rencontre de M. Trump avec M. Poutine depuis son retour à la Maison-Blanche plus tôt cette année.
Le 6 août, M. Trump a déclaré qu’il y avait de « très bonnes chances » qu’un sommet mette fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine.
« Nous avons eu de très bons échanges avec le président Poutine aujourd’hui, et il y a de fortes chances que nous mettions fin [à la guerre] », a déclaré M. Trump dans le Bureau ovale lorsqu’on lui a demandé s’il était possible de rencontrer le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un avenir proche.
« Ce chemin a été long et continue de l’être, mais il y a de fortes chances qu’une rencontre ait lieu très bientôt », a-t-il ajouté.
L’envoyé spécial de M. Trump, Steve Witkoff, était à Moscou cette semaine et a rencontré M. Poutine pour trois heures de discussions mercredi.
M. Witkoff est arrivé à Moscou quelques jours seulement avant la date limite fixée par le président Trump pour que la Russie progresse sur un accord de paix.
M. Trump avait déclaré qu’il imposerait des « tarifs douaniers sévères » à la Russie si elle ne progressait pas dans les négociations de paix avec l’Ukraine d’ici le 9 août.
Les menaces de sanctions par l’administration Trump pourraient inclure des tarifs secondaires ciblant les pays qui achètent du pétrole et du gaz à la Russie, notamment la Chine et l’Inde.
On ne sait pas encore si l’annonce de cette rencontre aura une incidence sur l’échéance fixée par M. Trump.
Depuis des mois, l’Ukraine réclame un cessez-le-feu immédiat, mais la Russie affirme vouloir un règlement durable, et non une pause.
Dans un message publié le 7 août sur X, M. Zelensky a déclaré que l’Ukraine n’avait « jamais voulu la guerre » et qu’elle œuvrait pour la paix.
« L’essentiel est que la Russie, qui a déclenché cette guerre, prenne des mesures concrètes pour mettre fin à son agression », a-t-il déclaré. « Le monde dispose d’un levier sur l’agresseur et des moyens de vérifier si ses promesses sont tenues. Je suis reconnaissant à tous ceux qui s’engagent fermement à mettre un terme à cette guerre dans la dignité. »
Le dirigeant ukrainien a déclaré qu’il avait parlé à M. Trump mercredi et qu’il prévoyait de parler au chancelier allemand, Friedrich Merz, et à d’autres dirigeants européens jeudi.
Un sondage réalisé en Ukraine et publié jeudi révèle que le soutien à un accord négocié a augmenté.
Selon un sondage Gallup de juillet 2022, 73 % des Ukrainiens déclaraient vouloir poursuivre le combat jusqu’à la victoire. Selon le dernier sondage Gallup mené auprès de 1000 personnes en Ukraine, ce chiffre est désormais tombé à 24 %, tandis que 69 % estiment désormais que Kiev devrait chercher à négocier un règlement au plus vite, contre 22 % en 2022.
Gallup n’a pas demandé aux personnes interrogées quel territoire elles seraient prêtes à concéder à la Russie dans le cadre d’un accord négocié.
Cette rencontre sera le premier sommet entre les dirigeants américain et russe depuis juin 2021, lorsque M. Poutine a rencontré le président Joe Biden à Genève.
Après ce sommet, M. Trump avait déclaré à Sean Hannity de Fox News : « Je pense que c’était une bonne journée pour la Russie. Je ne pense pas que nous en ayons tiré quoi que ce soit. »
À la Maison-Blanche, le 5 août, M. Trump a déclaré : « C’est la guerre de Biden, ce n’est pas ma guerre. C’est un gâchis. Et je suis ici pour nous en sortir. […] J’ai mis fin à cinq guerres au cours des cinq derniers mois, et j’aimerais que ce soit la sixième, franchement, et cela n’inclut même pas l’Iran, en détruisant leur arsenal nucléaire parce qu’ils auraient eu des armes nucléaires dans les deux mois. »
Avec Associated Press