Suicide de la jeune Evaëlle : le parquet de Pontoise fait appel de la relaxe de l’enseignante

L’avocate des parents d’Evaëlle, Delphine Meillet, s’adresse à la presse lors de l’ouverture du procès d’une enseignante accusée d’avoir « dégradé les conditions de vie » d’Evaëlle, collégienne de 11 ans qui s’est suicidée en 2019, au tribunal de Pontoise, le 10 mars 2025.
Photo: par GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Le parquet de Pontoise a fait appel de la relaxe des poursuites pour harcèlement sur mineurs à l’encontre de l’ancienne enseignante d’Evaëlle, collégienne qui s’est suicidée en 2019 dans le Val-d’Oise, a appris l’AFP lundi du parquet.
Jeudi, le tribunal avait entièrement relaxé l’enseignante, considérant que les éléments à charge étaient « discordants, indirects, peu circonstanciés » ou relevaient de « comportements adaptés et légitimes s’agissant de l’autorité dont doit faire preuve un enseignant en classe ».
En juin 2019, Evaëlle s’était pendue à son lit, au domicile familial d’Herblay. L’arrivée en 6e avait été éprouvante pour la pré-adolescente, déjà victime de brimades à l’école primaire et devenue bouc émissaire de collégiens qui l’insultent et la violentent.
Deux d’entre eux seront jugés d’ici la fin de l’année par le tribunal pour enfants.
À noter que dans cette affaire, aucune personne n’a été renvoyée pour homicide involontaire.

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