Attaque à Crépol: le révélateur «d’une guerre ethnique» et «les prémices d’une guerre civile», s’inquiète Marion Maréchal

Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux Européennes de juin 2024.
Photo: BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images
Marion Maréchal, qui était l’invité d’Apolline de Malherbe sur RMC ce mercredi 22 novembre, n’a pas hésité à dénoncer le « racisme anti-blanc » dont aucun média ni homme politique ne parle, mais qui selon elle a été mis au grand jour lors de l’attaque à Crépol (Drôme) le week-end dernier.
Pour la tête de liste Reconquête aux Européennes de juin 2024, l’attaque mortelle ayant eu lieu à Crépol dans la nuit de samedi à dimanche dernier est révélatrice d’une « guerre ethnique » et des prémices « d’une guerre civile ».
« La réaction n’est pas à la mesure de la gravité »
Les propos relatés dans la presse – notamment par Le Dauphiné libéré et Paris Match – ont été suffisamment explicites pour Marion Maréchal. « On est là pour planter du Blanc, on est là pour tuer du blanc », ont crié les assaillants à Crépol, d’après les témoignages recueillis sur place. « Si ça n’est pas du racisme anti-Blancs, je ne sais pas ce que c’est. Et je trouve d’ailleurs que la réaction n’est pas à la mesure de la gravité », a d’abord indiqué Marion Maréchal.
« Imaginez si, à l’inverse, vous aviez eu Thomas et ses petits copains qui étaient descendus dans la cité avec des couteaux de 25 cm en disant : ‘On est là pour tuer de l’arabe et planter de l’arabe’, vous pensez qu’il se serait passé quoi ? » a-t-elle interrogé sur le plateau d’Apolline Matin. « Je pense qu’il y aurait eu une minute de silence à l’Assemblée nationale, branlebas de combat dans toute la classe politique pour nous forcer à nous mettre à genoux, émeutes urbaines et tutti quanti. Donc oui, j’utilise ce terme de ‘racisme anti-Blanc’ parce que malheureusement personne ne le dit. Or, c’est le cœur du sujet », a-t-elle expliqué.
« Pour un Mourad agressé, il y a dans ce pays 100 Thomas agressés ou tués »
Apolline de Malherbe a demandé à Marion Maréchal pourquoi elle n’avait pas réagi aussi promptement à l’affaire Mourad, un jardinier agressé au cutter par un septuagénaire dans le Val-de-Marne ce vendredi 17 novembre. « Vous ne pouvez pas me demander de réagir de la même manière à une agression – une fois de plus tout à fait condamnable […] – et à un raid meurtrier, prémédité, qui aboutit à la mort d’un jeune homme de 16 ans avec 17 blessés dont 3 graves », a-t-elle répondu, précisant que « ce n’est pas la même chose ».
Elle a pointé le fait que l’affaire Mourad a suscité beaucoup de réactions, alors que pour l’attaque de Crépol, il a fallu « attendre 24 heures » avant que Gérald Darmanin « ne se réveille » sur le meurtre de Thomas, notant au passage qu’il « avait réagi plus vite sur l’affaire du chat écrasé dans la gare parisienne ».
« Pour un Mourad agressé, il y a dans ce pays 100 Thomas agressés ou tués, c’est ça la réalité », a-t-elle encore martelé. La journaliste a pointé le fait que le principal suspect dans le meurtre de Thomas était un jeune « né en France et de nationalité française ». « Oui, je sais qu’on a fabriqué des centaines de milliers de Français de papier, donc ça, je suis au courant. On est sur des profils qui sont toujours les mêmes. […] C’est très simple, quand vous avez des gens qui disent je viens pour planter du Blanc et tuer du Blanc, […] j’en conclu que ce ne sont pas des Français de souche », a-t-elle expliqué.
« Quartier libre » pour le racisme anti-Blanc puisque « ça n’existe pas »
Selon Marion Maréchal, c’est « toujours le même phénomène », à savoir « des jeunes issus de la cité, en logement HLM – parce que tant qu’à faire, autant payer avec nos impôts la solidarité nationale pour des barbares de ce type », et qui plus est, ce sont des individus « très défavorablement connus des services de police ».
« C’est quartier libre pour le racisme anti-Blanc puisque de toute façon, on a des gouvernements qui expliquent que ça n’existe pas, c’est ça la réalité. C’est ‘quartier libre’ pour les délinquants parce que l’État n’assume plus son rôle de justicier », s’est-elle désolée.
Se demandant pourquoi ces jeunes en arrivent à de telles extrémités, alors qu’ils sont multirécidivistes, c’est « parce qu’ils savent que la réponse pénale sera dérisoire » et arrivera « tardivement ». De plus, même s’ils sont condamnés, ils pourront sortir « après à peine quelques années parce qu’ils auront des remises de peines, c’est ça en fait l’engrenage terrible dans lequel nous sommes », a-t-elle poursuivi.
Pseudo-récupération ?
« Je suis outré par le procès en pseudo-récupération qu’on nous fait à chaque fois », a-t-elle ajouté, le qualifiant de « honteux ». Apolline de Malherbe a quant à elle signifié être frappée par le fait que chacun cherchait son camp, selon les différentes affaires telles que Mourad ou Thomas.
Faisant fi des « il ne faut pas récupérer, il ne faut pas en parler » venant « de la gauche, du gouvernement et de certains journalistes », Marion Maréchal a déclaré qu’elle continuerait d’en parler. Réitérant des propos déjà prononcés, elle estime que ces actes sont « les prémices de la guerre civile ».
La solution selon elle, s’attaquer à la politique migratoire : « Arrêter d’importer sur notre sol des centaines de milliers de personnes », qui pour certaines d’entre elles « détestent la France », « ne respectent aucune de nos lois » et « se croient autorisées à profiter de la solidarité nationale ». En second lieu, traiter les dysfonctionnements au niveau de la justice, entre autres faire en sorte qu’il y ait des niveaux de places de prison suffisantes et « mettre les moyens nécessaires ».

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