Attaque au couteau à Nantes : une cagnotte a été lancée par les parents de la jeune fille mortellement poignardée

Par Emmanuelle Bourdy
30 avril 2025 12:24 Mis à jour: 30 avril 2025 12:24

Suite au décès de Lorène, lycéenne de 15 ans mortellement poignardée par un camarade de classe jeudi dernier à Nantes (Loire-Atlantique), les parents de l’adolescente ont lancé une cagnotte. Les bénéfices seront reversés aux « structures d’aide psychologique à l’enfance ».

Au collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides de Nantes le 24 avril dernier, Lorène a été poignardée de 57 coups de couteau dans une violence inouïe. Le suspect, Justin P., étant un adolescent de 16 ans scolarisé dans le même établissement que la victime. Elle était pourtant « la seule personne avec qui le suspect s’entendait bien », selon les mots du procureur de Nantes Antoine Leroy. Il souligne que dans ce meurtre, « aucun mobile » n’a pu être déterminé dans l’immédiat.

La collecte sera reversée « à plusieurs associations »

Après cette sanglante attaque au cours de laquelle trois autres élèves ont été grièvement blessés, les parents de Lorène ont décidé de créer une cagnotte en ligne. « Cette cagnotte est à destination de structures pour l’aide psychologique à l’enfance », est-il précisé sur la plate-forme « La cagnotte des proches », qui est la « seule et unique cagnotte mise en place pour les dons qui concernent cet événement ».

Pour l’heure, la cagnotte a permis de récolter plus de 19.000 euros et « la totalité » de la somme « sera reversée vers les différentes structures sans prélèvement de la famille », est-il encore mentionné. « Cette aide pourra être bénéfique pour les victimes de cette tragédie mais aussi pour pallier le désengagement financier du service public », peut-on également lire sur la description.

Cette attaque a provoqué une onde de choc au sein de l’établissement scolaire. L’assaillant, décrit par ses camarades comme dépressif et ayant une fascination pour Hitler, a d’ailleurs été interné en psychiatrie après son interpellation, en raison de « l’incompatibilité de son état de santé avec la mesure de garde à vue ». Peu avant de commettre son acte, l’agresseur avait envoyé aux élèves un mail de 13 pages pour expliquer tous ses problèmes.

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