Belgique : le gouvernement wallon adopte le Code du bien-être animal

Photo: photo Pixabay
Le gouvernement wallon a adopté définitivement, ce 19 juillet, le Code du bien-être animal afin d’assurer la protection et le bien-être des animaux en respectant leurs besoins physiologiques et éthologiques.
Ce code traite, entre autres, de la détention des animaux, des pratiques interdites, des interventions autorisées sur eux, de leur commerce, de leur transport et de leur introduction sur le territoire wallon, mais également de leur mise à mort, des expériences pratiquées sur eux, etc. L’abandon, la négligence et la maltraitance seront interdits tout comme l’entrave de leur liberté de mouvements.
Des mesures importantes seront donc appliquées en faveur du bien-être des animaux, comme par exemple l’arrêt des poules pondeuses en cage et des manèges à poneys.
L’identification et l’enregistrement des chiens et des chats sera par ailleurs obligatoire, cela permettra d’alimenter un fonds de protection destiné aux refuges qui luttent contre les abandons et la maltraitance animale.
Ce code prévoit aussi des sanctions sévères en cas de maltraitance animale, les peines encourues allant de 10 à 15 ans d’emprisonnement et jusqu’à 10 millions d’euros d’amende.
Toutefois, le texte devra encore être soumis au vote du Parlement de Wallonie avant son entrée en vigueur.
Quelle est la position de la France sur ce sujet ?
D’un côté, les sondages montrent une population en faveur de l’amélioration de la condition animale, de l’autre des enjeux commerciaux et agricoles importants et une volonté faible des pouvoirs publics de faire évoluer cette situation.
Muriel Arnal, présidente de l’association One Voice, souhaite désormais « que le ministère de l’Agriculture arrête de s’occuper du sujet alors qu’il défend justement celles et ceux qui sont responsables des conditions de mal-être des animaux d’élevage ».
Elle rêve d’un gouvernement avec un ministère du bien-être animal. Son association combat, entre autres, l’expérimentation animale, l’exploitation des animaux lors de spectacles et l’errance animale. Les solutions qu’elle propose sont basées sur l’achat éclairé (connaître les marques éthiques refusant les sacrifices et les souffrances animales), ainsi qu’une source d’information sur la sentience animale permettant de découvrir, comprendre les capacités des animaux à ressentir, penser, aimer, souffrir.
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