« Si les clubs équestres ferment, les chevaux partiront à la boucherie » déclarent les clubs en difficulté

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Photo: Pixabay
Privés de personnels et de fréquentation des adhérents, à la suite de l’épidémie de coronavirus, les clubs équestres s’inquiètent de leur avenir et de celui des chevaux.
Mercredi 22 avril, L’Indépendant s’est intéressé aux Écuries Saint-Jacques à Perpignan, une structure importante de 60 chevaux, de 5 salariés et de 300 cavaliers adhérents au club. Impactée par le confinement, la situation de ce club dévoile le problème grandissant que rencontre toutes les filières privées des centres équestres.
Pascale Niogret, la propriétaire des Écuries Saint-Jacques, a déclaré à L’Indépendant : « Aujourd’hui, j’ai fait le choix de mettre mes salariés en chômage partiel. Depuis cinq semaines je travaille de 8 heures à 18 heures, 7 jours sur 7 pour m’occuper de tous les chevaux du club. Franchement, on survit, on ne fait que survivre. »
« La première semaine du confinement, je faisais des calculs pour savoir combien de temps je pouvais tenir, mais maintenant j’ai arrêté tous ces calculs. Le problème c’est qu’on ne sait pas combien de temps encore nous resterons sans pouvoir accueillir les adhérents. La saison des stages de Pâques est morte. Cet été, y aura-t-il une clientèle pour les stages ? » explique-t-elle.
« Ce sont toutes ces incertitudes qui minent le moral. Mais moi je veux être optimiste, on s’en sortira. Par contre nous savons que pas mal de collègues sont vraiment aux abois avec des trésoreries à zéro. Si les clubs ferment, que vont devenir les chevaux et les poneys ? C’est simple, ils partiront à la boucherie », conclut-elle, ne souhaitant pas que la situation en arrive là.
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