Confinement : par précaution, mieux vaut attendre avant de réserver vos vacances d’été

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Photo: Pixabay
Face aux incertitudes quant à l’évolution de la pandémie de coronavirus, le gouvernement a laissé entendre à plusieurs reprises qu’il valait mieux attendre et être prudent avant de réserver ses vacances d’été.
Selon le cabinet Protourisme, 9 millions de Français sont partis à l’étranger en 2019. Mais actuellement, un départ à l’étranger hors Union européenne semble compromis, du moins pour cet été.
Une impression confirmée par la ministre des Transports Elisabeth Borne, interrogée sur RTL, qui a déclaré : « Dans l’aérien, pour les vols hors Schengen, […] on ne va pas rouvrir immédiatement les liaisons avec des pays en dehors d’Europe. La France se concentre d’abord sur la préparation du déconfinement. »
Elle précise également : « On est face à une situation sanitaire qui est évolutive. Je ne vais pas vous dire aujourd’hui ce qu’il va se passer au mois de juillet […] Je pense que ce qu’on peut dire très clairement c’est que ça ne serait pas raisonnable de partir en Asie, aux États-Unis alors qu’on ne sait pas où en sera l’épidémie. »
Des propos qui font suite à ceux de Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, qui avait déclaré lundi matin sur France info : « Je ne peux pas vous dire ce qu’il en sera d’un voyage aux États-Unis, d’un voyage dans un pays africain ou asiatique. Il serait mal aisé de dire que vous pouvez prendre un billet pour aller faire une croisière à l’autre bout du monde. »
Christophe Castaner avait également indiqué la semaine dernière via France inter que « jusqu’à nouvel ordre, tant que nous n’avons pas la garantie que nous pouvons protéger les Français en rouvrant les frontières, nous ne le ferons pas. Moi je conseillerais à ma famille (parce que je n’ai pas à conseiller les Français sur leurs vacances) de ne pas se précipiter dans des réservations, surtout dans des pays étrangers ».
Quant à ceux qui envisagent des vacances en France, Elisabeth Borne invite également à la prudence : « On va ajuster en fonction de l’évolution de l’épidémie. La priorité pour l’instant, ce n’est pas de se déplacer sur des longues distances. La priorité c’est d’abord de permettre que l’activité puisse reprendre au mieux à partir du 11 mai, donc c’est d’abord les transports publics qui vous permettent d’aller travailler tous les jours. »
La ministre des Transports a ensuite conclu : « Je demande aux Français de patienter un petit peu pour qu’on voie la façon dont l’épidémie évolue. »
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