Coronavirus : une étudiante en soins infirmiers chassée de sa chambre par sa propriétaire à La Rochelle

Par Nathalie Dieul
31 mars 2020 22:57 Mis à jour: 31 mars 2020 22:57

Une étudiante de 3e année en soins infirmiers à La Rochelle affirme qu’elle vient de se faire expulser de la chambre qu’elle louait d’une septuagénaire depuis le mois de septembre.

L’attitude de la propriétaire de cette maison de La Rochelle, qui louait une chambre à Isabelle (dont le prénom a été changé), a totalement changé après le début de la pandémie. L’hôpital Saint-Louis de La Rochelle a réquisitionné l’étudiante afin d’avoir du renfort face à la crise sanitaire actuelle que connaît la France à cause de l’épidémie du virus du PCC, rapporte Sud-Ouest.

Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.

COUVERTURE SPÉCIALE SUR LE VIRUS DU PCC

En effet, la dame a commencé a trier le linge de la jeune femme et à entrer dans sa chambre en son absence. « Elle a mis en place un protocole de désinfection à la javel après mon utilisation de la douche, des toilettes, ce que je peux comprendre », indique Isabelle, qui partageait la salle de bain avec sa propriétaire.

Puis tout a dégénéré un jour où l’étudiante en soins infirmiers a éternué devant sa propriétaire, qui lui demandé de quitter le domicile sur le champ et a même fait intervenir ses deux fils pour ce faire. Selon Isabelle, la septuagénaire a clairement agi par peur du coronavirus.

« J’ai encore la boule au ventre », explique la jeune femme qui, en plus du stress qu’elle vit à cause de la pandémie et de son travail à l’hôpital, a dû faire face à la situation de l’expulsion imprévue.

La police a dû intervenir samedi afin de permettre à Isabelle de récupérer ses affaires. Heureusement, une amie lui a offert de la loger.

De son côté, la version de la propriétaire indique que la locataire était « caractérielle » et avait refusé de prendre des précautions. « Elle prenait ses aises, je n’étais plus chez moi », aurait-elle affirmé.

Heureusement, d’autres personnes sont plus altruistes envers les soignants. Tandis que des Français les applaudissent dans toutes les villes et villages à 20 h tous les jours, d’autres se démènent pour leur offrir un peu de réconfort, comme ce dirigeant d’une conciergerie de Sète qui leur propose des logements vacants.

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