Ils découvrent le cercueil de leur bébé et ses ossements fortement dégradés dans les gravats du cimetière

Par Léonard Plantain
7 décembre 2022 06:36 Mis à jour: 9 décembre 2022 21:19

Le mois dernier, Marie-Anne et Kevin, les parents de Léanne (décédée en 2009 de la mort subite du nourrisson à 3 semaines), ont découvert le cercueil de leur fille dégradé au cimetière de Puiseux-Pontoise dans le Val-d’Oise. Depuis, ils souhaitent que la profanation de sa tombe soit reconnue.

Depuis le 19 novembre, Marie-Anne et Kevin vivent un cauchemar. Il y a un mois, le père de Marie-Anne est décédé. Pour respecter ses dernières volontés, il doit alors être enterré aux côtés de sa petite fille, Léanne, la fille du couple qui est tristement décédée de la mort subite du nourrisson 3 semaines après sa naissance, a rapporté BFMTV.

Cependant, lors de ce nouvel enterrement, en rouvrant le caveau, les services funéraires découvrent que le cercueil de Léanne est abîmé. Ils n’en disent d’abord pas un mot. Mais au moment de quitter le cimetière, Marie-Anne aperçoit deux sacs remplis de terre et de gravats, dans lesquels elle remarque deux morceaux de bois blanc correspondant au cercueil de sa fille ainsi que sa plaque.

« Je n’y croyais pas. Je me suis dit ‘c’est pas possible, ils n’ont pas pu laisser ça comme ça’. Mais je ne pensais à ce moment-là qu’il n’y avait ‘que’ le cercueil, ce qui était déjà un choc énorme », a expliqué Marie-Anne. Peu après, elle reçoit un appel d’une conseillère funéraire, celle-ci s’excuse et lui assure que rien d’autre que du bois se trouvait dans les sacs.

Marie-Anne et Kevin veulent y croire, cependant, à l’issue des fouilles organisées par la police, le couple tombe de haut : « Ils ont trouvé les petits chaussons de ma fille qui étaient avec elle dans le cercueil, et son petit plaid et des ossements qui étaient mélangés aux débris », a confié Marie-Anne.

Après avoir de nouveau été contacté par le service funéraire, l’exhumation et un nouvel enterrement ont été décidés. Mais la encore, la situation s’aggrave. En effet, en creusant dans la tombe, les ouvriers des pompes funèbres ont découvert d’autres ossements, dont la boîte crânienne de Léanne, « fortement dégradée », a témoigné Marie-Anne. « Elle était tout abîmée. On ne pourra pas savoir si tout a été retrouvé ou s’il manque des morceaux », a-t-elle ajouté.

« On demande à des parents qui ont enterré un enfant de le ré-enterrer. Déjà, on ne devrait pas avoir à enterrer un enfant, et là, on doit le refaire dans des circonstances horribles », a déploré Kevin.

Pour le couple, tiraillé entre la colère et la tristesse, la situation ne peut pas en rester là. « Ils ont tout cassé. Ils ont profané le cercueil, ils ont profané le corps. On n’est même pas sûrs qu’il y ait tous les ossements. Ça ne peut pas rester impuni », ont-ils dénoncé.

Depuis, les restes de Léanne ont été placés dans un nouveau cercueil et un deuxième enterrement a bien été organisé. Quant à Marie-Anne et Kevin, ils dénoncent des négligences ainsi que des mensonges de la part des pompes funèbres de Puiseux-Pontoise.

« Tout le monde doit savoir ce que l’on peut faire de nos morts en France. Je ne veux pas que la profanation de ma fille soit passée sous silence », a déploré Marie-Anne au Parisien.

Désormais, le couple espère que la profanation de la tombe de leur fille soit reconnue.

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