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Délit d’entrave à la chasse : emprisonnement et 30 000 euros d’amende pour tous contrevenants

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Photo: : JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le Sénat a créé jeudi un délit d’entrave pour sanctionner plus sévèrement l’action d’empêcher de chasser et a également voté de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité à la chasse.
Ce délit d’entrave vise à punir d’un an d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende le fait de s’opposer à un acte de chasse, aujourd’hui considéré comme une contravention.
Muriel Arnal, présidente de l’association de défense animale One Voice s’est insurgée au lendemain du vote. « Tout ça est surréaliste, les cadeaux fait aux chasseurs sont énormes, ça n’arrête pas, jamais, on marche sur la tête. Cette décision, c’est un coup de plus donné à la nature, à la biodiversité qui est tellement en danger et aux humains qui aiment la nature », a-t-elle lancé, d’après Franceinfo.

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Les défenseurs de la mesure ont cité « agressions physiques », « actes de vandalisme », « maltraitances envers les chiens de chasse » ou les chevaux.
« Que ce soit un délit, aussi gravement condamné en plus, ça veut dire que n’importe qui va se promener dans la nature et qui va, de manière innocente, protéger un animal pourchassé chez lui, dans sa forêt, va se retrouver condamné », déclame Mme Arnal.

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Sincèrement, ce qui se passe en France est très préoccupant et la décision du Sénat le montre encore. On nous parle du climat, de protéger la nature et on fait tout l’inverse en France », conclut la présidente de One Voice.

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Entre 1,1 et 1,2 million de personnes détiennent un permis de chasser en France. En juillet 2018, permis de chasser est passé de 400 à 200 euros, suite à une réduction accordée par Emmanuel Macron.
Selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), treize personnes sont décédées dans des accidents de chasse lors de la dernière saison (1er juin 2017 au 31 mai 2018), dont deux non-chasseurs.