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Détournement de fonds publics : garde à vue pour le maire de Brest

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Brest : détournement de fonds publics, abus de confiance, complicité et recel par d'anciens conseillers municipaux.

Photo: d'illustration : Pixabay

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Durée de lecture: 3 Min.

Les deux anciens conseillers municipaux de Brest, Alain Masson et Jean-Luc Polard, ont été « mis en examen et placés sous contrôle judiciaire » dans l’affaire des indemnités des élus PS de la ville, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Brest.
Alain Masson, qui était aussi premier vice-président de la métropole jusqu’à sa démission en novembre dernier, a été mis en examen pour « abus de confiance », a indiqué le procureur de la République de Brest, Jean-Philippe Récappé. Jean-Luc Polard a, quant à lui, été mis en examen pour « complicité d’abus de confiance », selon la même source.
Les deux anciens piliers de la majorité municipale, ainsi que le maire socialiste François Cuillandre, avaient été placés mardi en garde à vue. Mr Cuillandre était ressorti libre mardi dans l’après-midi.

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Le parquet de Brest a ouvert une information judiciaire pour détournement de fonds publics, abus de confiance, complicité et recel à la suite de révélations du journal Le Télégramme sur la manière dont les indemnités des élus socialistes de la métropole étaient gérées par l’intermédiaire de l’association « Vivre à Brest ».
« Les élus les mieux lotis aidaient ceux qui l’étaient moins », avaient expliqué Alain Masson, président de l’association, et Jean-Luc Polard, son trésorier, lors d’une conférence de presse organisée peu après les révélations du Télégramme. Ainsi, la quasi-totalité des élus socialistes versaient leur indemnité dans un pot commun avant une redistribution qu’ils jugeaient plus « juste et solidaire ».

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Mais l’enquête a révélé qu’Alain Masson aurait perçu son indemnité d’élu municipal et communautaire (4 400 euros net) en plus d’une somme mensuelle de 3 470 euros, prise dans le pot commun, et ce depuis au moins 2014.
De plus, le versement de cette somme n’aurait pas été décidé à l’issue d’un vote de l’association et n’aurait pas été déclaré au fisc. Les deux anciens élus avaient démissionné de leur mandat à la suite de cette affaire.
D. S avec AFP

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