Le discours de l’ancien président Donald Trump à la Conférence sur l’action politique des conservateurs (CPAC), dimanche, s’est élevé contre l’orientation de l’actuelle Maison-Blanche concernant les ordonnances de confinement de Covid-19, la Chine et le socialisme.
« Nous savions tous que l’administration Biden allait être mauvaise, mais aucun d’entre nous n’imaginait à quel point elle serait mauvaise et jusqu’où elle irait », a-t-il déclaré. « Joe Biden a connu le premier mois le plus désastreux de l’histoire moderne de tous les présidents. »
M. Trump s’est exprimé en ces termes : « Je me tiens devant vous aujourd’hui pour déclarer que l’incroyable voyage que nous avons commencé ensemble il y a quatre ans est loin d’être terminé. »
Plusieurs représentants de Donald Trump ont déclaré ces derniers jours que l’ancien président ne tentera pas de créer son propre parti politique, après qu’une dizaine de membres de la Chambre des représentants et de sénateurs républicains ont voté pour le mettre en accusation ou le condamner. Mais le texte de son discours suggère qu’il va essayer de galvaniser ses supporteurs au sein du GOP (Grand Old Party, surnom donné au Parti républicain).
« Le Parti républicain est uni. Seule la division entre une poignée de valets politiques de l’establishment de Washington D.C. et tous les autres dans tout le pays existe », a-t-il déclaré.
Le discours semble aborder divers sujets, notamment la pandémie de Covid-19, les écoles et les règles de confinement. Selon des extraits du discours, il prévoit également de réclamer des mesures plus sévères contre le Parti communiste chinois.
« Je demande à Joe Biden de faire ouvrir les écoles dès maintenant. Plus de retards dus à des intérêts particuliers », a-t-il déclaré.
Ces dernières semaines, certains conservateurs de premier plan ont tenté de positionner le Parti républicain comme un parti représentant les travailleurs américains, les syndicats et les personnes à faible revenu, tout en caractérisant le Parti démocrate comme le parti représentant les élites, les célébrités et les grandes entreprises de la technologie.
« L’avenir du Parti républicain est celui d’un parti qui défend les intérêts et les valeurs sociales, économiques et culturelles des familles américaines de toutes races, de toutes couleurs et de toutes croyances. Les républicains estiment que les besoins des citoyens ordinaires doivent passer en premier », a ajouté M. Trump.
Les Big Tech seront à nouveau dans le collimateur de Donald Trump. Selon le texte du discours, M. Trump a appelé au démantèlement des « monopoles de la technologie », ce qui survient environ un mois après que Twitter, Facebook et Google ont suspendu les comptes de médias sociaux de l’ancien président.
« Nous croyons qu’il faut tenir tête à la Chine, mettre fin à la sous-traitance, ramener nos usines et nos chaînes d’approvisionnement et faire en sorte que ce soit l’Amérique, et non la Chine, qui domine l’avenir. Les entreprises qui quittent l’Amérique pour créer des emplois en Chine, et d’autres pays qui nous ont arnaqués pendant des années, ne devraient pas être récompensées, elles devraient être taxées, mises à l’amende et punies », a-t-il fait remarquer.
Le CPAC doit se terminer dimanche soir et comprend des orateurs tels que les sénateurs Tom Cotton (Parti républicain, Arkansas), Josh Hawley (Parti républicain, Missouri) et Ted Cruz (Parti républicain, Texas), les gouverneurs Ron DeSantis et Kristi Noem ainsi que Donald Trump Jr., entre autres.
Epoch Times a contacté la Maison-Blanche pour obtenir ses commentaires.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
