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Donald Trump ordonne le déploiement de « toutes les forces armées nécessaires » à Portland

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Photo: ALLISON ROBBERT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Donald Trump a ordonné samedi le déploiement de l’armée dans une quatrième ville américaine, Portland, et autorisé « l’usage de la force si nécessaire », dans le cadre de son offensive contre la criminalité dans plusieurs grandes métropoles dirigées par des démocrates.

« J’ordonne au ministre de la Défense, Pete Hegseth, de déployer toutes les troupes nécessaires pour protéger Portland ravagé par la guerre, et nos installations de l’ICE (la police de l’immigration, ndlr) assiégées par des Antifa et d’autres terroristes intérieurs », a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social. « J’autorise aussi l’usage de la force maximale si nécessaire », a-t-il ajouté, sans préciser la nature exacte de cette directive.

Une nouvelle étape dans la stratégie sécuritaire

Cette décision survient alors que Portland connaît depuis plusieurs mois de vives manifestations ciblant les autorités de l’immigration. Le président républicain avait déjà menacé, début septembre, d’y envoyer la Garde nationale. La métropole du nord-ouest, la plus grande de l’État de l’Oregon dirigé par les démocrates, est devenue l’un des foyers symboliques de cette contestation.

Il y a deux semaines, Donald Trump avait déjà signé un décret pour déployer des militaires de la Garde nationale à Memphis, dans le Tennessee, invoquant une flambée de « criminalité » dans cette ville du Sud. Memphis, à majorité afro-américaine, est administrée par un maire démocrate malgré la présence d’un gouverneur républicain à la tête de l’État. En juin, c’est Los Angeles qui avait vu arriver les troupes fédérales, avant que Washington, capitale fédérale, ne soit à son tour placée sous la protection de la Garde nationale à la mi-août.

Des menaces envers d’autres grandes villes démocrates

Le locataire de la Maison-Blanche a par ailleurs averti qu’il envisageait d’étendre ses déploiements à Chicago, New York ou encore Baltimore, autres métropoles emblématiques gouvernées par des démocrates.

Lundi dernier, Donald Trump a également signé un décret classant le mouvement « Antifa », qui regroupe différents collectifs se réclamant de l’antifascisme, comme « organisation terroriste ».