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Donald Trump suspend ses menaces de droits de douane sur la Chine après le sommet avec Vladimir Poutine

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Photo: Andrew Harnik/Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Le président Donald Trump a déclaré, à l’issue de son sommet du 15 août avec son homologue russe Vladimir Poutine, que les avancées réalisées lors des discussions signifiaient qu’il n’envisageait pas, dans l’immédiat, d’imposer des droits de douane supplémentaires à des pays comme la Chine pour l’achat de pétrole russe, mais a laissé entendre qu’il pourrait être amené à le faire « dans deux ou trois semaines ».
M. Trump a averti que si la Russie ne s’engage pas vers la fin de la guerre en Ukraine, les États-Unis imposeront des sanctions directes à Moscou. Il a également menacé d’instaurer des sanctions secondaires – des mesures punitives visant des pays comme la Chine et l’Inde qui continuent d’acheter du pétrole russe malgré la pression américaine.
La Chine et l’Inde sont les principaux acheteurs de pétrole russe, fournissant à M. Poutine et à son armée des revenus qui permettent au Kremlin de poursuivre la guerre contre l’Ukraine. M. Trump a déjà imposé à l’Inde des droits de douane supplémentaires de 25 % sur ses produits, portant le total à 50 %, en invoquant explicitement la poursuite de ses achats de pétrole russe comme justification.
Même si la Chine est le plus grand acheteur individuel de pétrole russe, Trump n’a pas imposé de droits de douane ou de sanctions similaires à Pékin. S’il décidait de renforcer les sanctions et tarifs liés à la Russie, la Chine – déjà confrontée à un ralentissement économique — en subirait un coup sévère. Une telle décision risquerait de rompre la fragile trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine, conclue afin de laisser du temps aux deux parties pour négocier un accord plus large.
Vendredi, Sean Hannity, de Fox News, a demandé à M. Trump ce qu’il pensait des tarifs secondaires imposés à la Chine et aux autres acheteurs de pétrole russe.
« Eh bien, à cause de ce qui s’est passé aujourd’hui, je pense que je n’ai pas à y penser », a répondu M. Trump.
« J’y réfléchirai peut-être dans deux ou trois semaines, mais pas maintenant. Je pense que la réunion s’est très bien passée. »
Au plus fort de leur conflit commercial, plus tôt cette année, les États-Unis ont imposé des droits de douane de 145 % sur les importations chinoises, ce qui a incité Pékin à riposter avec des droits de douane de 125 %. Les deux parties ont depuis réduit leurs tarifs douaniers, les taux actuels étant désormais de 10 % pour les États-Unis et de 30 % pour la Chine.
Après une réunion de deux jours en Suède fin juillet, les deux plus grandes économies mondiales ont indiqué qu’elles pourraient prolonger la trêve commerciale temporaire afin de poursuivre les négociations. Alors que l’accord devait expirer le 12 août, M. Trump a signé un décret accordant une prolongation de 90 jours de la trêve tarifaire imposée à la Chine afin de permettre la poursuite des négociations.
Lors de leur sommet en Alaska, M. Trump et M. Poutine ont déclaré qu’ils étaient d’accord sur de nombreux points, mais n’ont pas réussi à parvenir à un accord qui entraînerait un cessez-le-feu en Ukraine, ce que M. Trump réclame.
M. Trump a déclaré samedi que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, se rendrait à Washington au début de la semaine prochaine pour une réunion dans le Bureau ovale.
« Si tout se passe bien, nous organiserons ensuite une réunion avec le président Poutine », a déclaré M. Trump dans un message publié sur Truth Social.
La réunion, prévue pour le 18 août, a été confirmée par M. Zelensky, qui a déclaré dans un message sur X que « l’Ukraine réaffirme sa volonté de travailler avec le maximum d’efforts pour parvenir à la paix ».
M. Trump et M. Poutine ont tous deux déclaré que la réunion de vendredi avait ouvert la voie à un dialogue continu et à de meilleures perspectives d’un accord de paix.
Dans son interview avec M. Hannity, le président américain a déclaré qu’il y avait un accord sur de nombreux points, mais qu’il restait « un ou deux points assez importants » à régler, le président exprimant sa confiance dans leur capacité à être résolus.
« C’est maintenant au président Zelensky de le faire, et je dirais aussi que les nations européennes doivent s’impliquer un peu », a conclu M. Trump.
Tom possède une vaste expérience du journalisme, de l'assurance-dépôts, du marketing et de la communication, ainsi que de l'éducation des adultes. Le meilleur conseil en écriture qu’il ait jamais écouté est celui de Roy Peter Clark : « Atteignez d'abord votre objectif » et « gardez le meilleur pour la fin ».

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