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Sanctionné pour avoir dénoncé le marxisme, un officier de la Space Force décide de quitter l’armée américaine

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Le Capitaine Matthew Lohmeier, chef de l'entraînement du 460e groupe d'opérations Block 10, se tient dans le Standardized Space Trainer (" simulateur spatial standardisé ") sur la base aérienne de Buckley, au Colorado, le 22 juillet 2015.

Photo: Darren Scott/U.S. Air Force

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Durée de lecture: 5 Min.

L’officier de la Space Force qui a été démis de son poste de commandement pour avoir dénoncé le marxisme et la théorie critique de la race a décidé de quitter l’armée.
Le lieutenant-colonel Matthew Lohmeier a déclaré à American Thought Leaders (Maîtres à penser américains), un programme d’Epoch Times, qu’il quitterait l’armée le 1er septembre.
« J’ai écrit une lettre au secrétaire de l’armée de l’air par intérim de l’époque pour expliquer certaines circonstances, que je ne compte pas rendre publiques, mais aussi pour demander une retraite anticipée, et une séparation honorable du service » , a-t-il dit. « Et ils m’ont refusé une retraite anticipée, mais ont accepté de me révoquer. Et donc ma famille et moi avons décidé que c’était la meilleure option pour nous en ce moment, compte tenu des circonstances. »
« Je crois que je suis capable de continuer à servir mon pays en dehors du service et en dehors de l’uniforme, peut-être d’une meilleure manière que je ne l’ai fait, étant donné les circonstances, en uniforme pour le moment. »

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M. Lohmeier prévoit d’accepter de prendre la parole en public et de proposer des services d’expertise.
Il a reçu un grand nombre d’invitations à divers événements et conférences au cours des derniers mois.
Le lieutenant-général Stephen Whiting, du commandement des Opérations spatiales, a relevé M. Lohmeier de son commandement d’un escadron en mai « en raison de la perte de confiance dans sa capacité à diriger », a annoncé la Space Force à l’époque.
M. Whiting a pris cette décision à la suite de remarques faites par M. Lohmeier dans un podcast. Il a également ordonné une enquête pour déterminer si ces commentaires constituaient une activité politique partisane interdite.
M. Lohmeier a publié un livre qui met en garde contre la propagation du marxisme et de la théorie critique de la race dans l’armée et il a participé à un podcast pour promouvoir son livre.

Le lieutenant-colonel Matthew Lohmeier sur une photo non datée. (Avec l’aimable autorisation de Matthew Lohmeier)

Lors de cette apparition, Matthew Lohmeier a affirmé que le secrétaire à la Défense Lloyd Austin promouvait « la diversité, l’inclusion et l’équité », ce que lui et d’autres estiment être « enraciné dans la théorie critique de la race, qui elle-même est enracinée dans le marxisme. »
Le bureau de l’inspecteur général de l’armée de l’air a ensuite repris l’enquête.
Plusieurs membres du Congrès se sont exprimés contre ce qui s’est passé, notamment le sénateur Jim Inhofe (Parti républicain, Oklahoma), principal membre républicain de la commission des services armés du Sénat.
« Sur la base des informations que la commission a reçues jusqu’à présent et de ce qui a été rapporté dans la presse, je suis inquiet », avait-il confié à l’époque. « Les membres de notre armée devraient non seulement être en mesure de s’exprimer contre le marxisme, mais ils devraient être encouragés à le faire – tant qu’ils suivent les règles et les lois déjà en place. Le marxisme est une idéologie qui va à l’encontre de tout ce que ce pays représente, et il appartient, comme l’a dit Ronald Reagan, ‘aux cendres de l’histoire’. »
Matthew Lohmeier a déclaré à Epoch Times que ni son livre ni les remarques n’étaient politiquement engagés.
« Ce n’est pas être engagé politiquement que de dénoncer l’idéologie marxiste là où elle existe et de parler de la théorie critique de la race ; nous devrions être unis contre cela », a-t-il dit.
Il a également dit qu’il avait tenté, avant d’écrire son livre, d’utiliser les mécanismes internes permettant aux militaires de déposer des plaintes, mais en vain.
La Space Force et l’Air Force n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.