Une femme sonne l’alarme suite à une séance de tatouage ratée qui la laisse avec 4 sourcils

Par Tiffany Meier
24 août 2019 11:08 Mis à jour: 24 août 2019 11:08

Une femme recommande à tout le monde de faire des recherches avant d’essayer le micoblading pour les sourcils après une séance qui s’est terminée avec des résultats catastrophiques.

En novembre dernier, une femme du Missouri de 42 ans, Jami Ledbetter, née sans sourcils, est allée se faire dessiner les sourcils, de façon semi permanente, a rapporté Fox 4 KC, lors d’une séance de microblading. Cependant, la femme est repartie de la séance avec une cicatrice… et quatre sourcils.

Jami était excitée à l’idée d’obtenir ce traitement après avoir reçu par ses filles un bon Groupon de 226 € pour un maquillage semi-permanent des sourcils. Cependant, la pratique du microblading n’est pas autorisée dans le Missouri.

« Je ne le souhaiterais pas même à mon pire ennemi. Ce que cela a fait à ma confiance en soi a été très dur », a-t-elle dit à Fox. « J’étais effondrée. Je sortais avec quelqu’un, et il a arrêté de me voir suite à cela. »

Le travail bâclé a ruiné la confiance de Jami et elle ne s’est aventurée à l’extérieur de sa maison que pour le travail ou pour aller chercher de la nourriture car elle avait peur de ce que les gens allaient dire, a-t-elle confié à Fox.

« C’était plutôt douloureux », a-t-elle ajouté. « J’ai essayé d’avoir une bonne attitude, mais ça brûlait beaucoup. La peau était comme meurtrie. »

Même le maquillage ne pouvait pas cacher les sourcils bâclés.

Finalement, quelqu’un a parlé à Jami de Kara Gutierrez, une tatoueuse autorisée et assurée.

Quand Kara Gutierrez a vu le travail bâclé, elle a dit à Fox : « J’ai dû tout faire pour retenir mes larmes car c’est bien la pire chose que j’aie jamais vue ».

Kara, qui possède Spot On Beauty à Lee’s Summit, travaille dans l’industrie de la beauté depuis 2001 et s’est spécialisée dans les cosmétiques permanents pendant ces trois dernières années, d’après Fox.

La première séance de Jami avec Kara Gutierrez a eu lieu en février. Le processus d’enlèvement a impliqué un produit connu sous le nom de Li-ft, une solution d’éclaircissement des pigments qui est tatouée sur l’encre pour la faire disparaître et l’enlever à intervalles de huit semaines.

« Il faut faire sortir le pigment », a dit Kara à la Fox. « C’est très difficile de prévoir combien on peut en enlever, mais ça marche. »

Comme le microblading n’est pas réglementé, Mme Gutierrez a dit qu’elle craignait que de plus en plus de femmes se retrouvent dans une situation semblable à celle de Jami.

« Personne ne réglemente ça », dit-elle. « Personne ne dit : ‘C’est la bonne façon. Ce n’est pas la bonne méthode.' »

Même le bureau du tatouage, du piercing corporel et de la promotion publicitaire de l’État du Missouri a affiché sur son site Web un avis de non-responsabilité au sujet du microblading.

« Bien que le bureau reconnaisse la possibilité de problèmes de sécurité publique, il n’a pas reçu l’autorisation légale spécifique de réglementer cette pratique », lit-on sur l’avis de non-responsabilité.

Mme Gutierrez a conseillé à ceux qui veulent avoir recours au microblading de faire leurs recherches avant de subir l’intervention.

« C’est quelque chose qui est permanent sur votre visage », dit Kara Gutierrez. « Il faut s’assurer que l’artiste sait ce qu’il fait. »

Jami fait passer le même message et espère que son histoire pourra servir d’avertissement aux autres.

« Si j’avais su que ça se passerait comme ça, je n’aurais probablement jamais fait tout ça », a-t-elle dit à Fox.

Bien que les sourcils de Jami se soient améliorés sous le traitement de Kara Gutierrez, elle doit encore y aller encore 2 ou 3 fois pour que ses sourcils bâclés soient complètement récupérés. Et l’ensemble du processus coûtera plus de 900 €, a rapporté Fox.

La femme dont le nom n’a pas été divulgué et qui a fait le travail original de microblading n’exerce plus cette activité.

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