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« Il n’y a pas de crise climatique » : l’Association des réalistes climatiques affirme à Madrid disposer de preuves qui contredisent l’alarmisme

De la stabilité de la banquise arctique au verdissement mondial : des scientifiques indépendants ont présenté à l'université Francisco Marroquín des données qui contredisent le discours officiel.

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Planète verte : les forêts tropicales humides ont connu une croissance accrue en réponse à l'augmentation du dioxyde de carbone.

Photo: NASA Goddard Space Flight Center/Flickr, CC BY 2.0 http://creativecommons.org/licenses/by/2.0

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Durée de lecture: 10 Min.

ESPAGNE : L’Association des Réalistes Climatiques (ARC) a tenu le 15 novembre dernier sa première journée « Changement climatique et société » à l’Université Francisco Marroquín de Madrid. L’événement, organisé par un collectif de climatologues, météorologues, géologues, biologistes, chimistes et ingénieurs, visait à contrer ce qu’ils qualifient d’« alarmisme injustifié » grâce à une preuve scientifique rigoureuse.
Six conférences matinales présentées par des experts de l’association, une session d’affiches scientifiques l’après‑midi et une table ronde de clôture ont structuré la journée.

Interventions phares

Javier Vinós a exposé « Le réalisme climatique : une posture rationnelle face à une crise inexistante », tandis que José Ramón Arévalo a abordé « Le paradoxe du feu aux Canaries ».
Javier González Corripio a parlé des glaciers comme indicateurs du changement climatique, et Saül Blanco a analysé « Les diatomées et le changement climatique : une approche critique du réalisme climatique ».

Contexte présenté dans le dossier officiel distribué aux médias

L’ARC rappelle que nous vivons une période extraordinairement froide dans l’histoire de la planète et que nous sommes engagés dans une période de 50 millions d’années de refroidissement général.
Le texte indique que le réchauffement actuel aurait commencé au début du XIXᵉ siècle ; selon l’organisation, il serait trop tôt pour l’attribuer principalement aux émissions humaines, survenant après 6000 ans de refroidissement holocène durant lesquels le CO₂ a augmenté alors que les glaciers s’étendaient.
Les modèles climatiques, d’après l’association, ne reproduisent pas correctement ce refroidissement ni le passé récent.

Incidence du CO₂

L’ARC souligne que l’impact réel que le CO₂ exerce sur le climat demeure inconnu et affirme que nos émissions de ce gaz « sont assurément la chose la plus positive que l’humanité ait faite pour l’environnement depuis toujours », car elles provoquent une expansion sans précédent du couvert végétal observée par les satellites de la NASA. Ce verdissement mondial, détecté depuis 1982, a accru la productivité végétale de 14 % au cours des dernières décennies, profitant également à la faune qui en dépend.

Phénomènes extrêmes

Selon les données présentées, les phénomènes extrêmes ne s’aggravent pas. L’énergie cyclonique accumulée (ACE), qui mesure la violence totale des ouragans et tempêtes, diminue depuis le début des années 1990, tant dans l’hémisphère nord qu’à l’échelle mondiale.
La surface brûlée globale a reculé d’un million de km² en 25 ans et continue de diminuer depuis un siècle, les humains étant les principaux responsables du déclenchement et de l’extinction des incendies.
Les inondations en Espagne ont nettement baissé depuis les années 1960, et les précipitations moyennes espagnoles sont passées de 618 l/m² dans les années 1980 à 670 l/m² en 2010‑2019 (soit une augmentation de 8 %).
La banquise arctique est restée stable pendant 18 ans à plus de 4,5 million de kilomètres carrés, contredisant les prédictions de disparition totale popularisées par Al Gore en 2008.
De plus, la plupart des atolls du Pacifique gagnent en taille grâce à la vigueur des coraux, et ne s’enfoncent pas, comme le prétendent certains reportages alarmistes.

Rapport du GIEC

Dans son sixième rapport d’évaluation, le Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique (GIEC) reconnaît lui-même l’absence de données suffisantes pour affirmer des tendances significatives dans les phénomènes météorologiques extrêmes liés à l’humidité et à l’aridité. Cette remarque a été soulignée lors des interventions, rappelant que les prédictions catastrophistes des quarante dernières années – depuis la création du GIEC en 1988 – se sont systématiquement révélées fausses, repoussant sans cesse les dates d’« apocalypse » sans que personne n’en assume la responsabilité.

Ajustements de la base de données HadCRUT

Entre la version 2 (2003) et la version 5 (2020) de la base de données HadCRUT de l’Office météorologique du Royaume‑Uni, 0,26 °C ont été ajoutés au réchauffement enregistré depuis le XIXᵉ siècle, soit presque 20 % du total, grâce à des ajustements réalisés par les responsables des données. L’association ironise en déclarant que « cela donne un nouveau sens au terme réchauffement anthropique ».

Impact sur l’alimentation

L’expert danois Karl Iver Dahl-Madsen , spécialiste de l’aquaculture et de la sécurité alimentaire, a déclaré dans sa conférence que l’impact du changement climatique sur la production alimentaire mondiale est négligeable et que la faim dans le monde « est le résultat d’une mauvaise gouvernance dans les endroits où elle se produit ».

Table ronde « Climat, énergie et médias »

Modérée par José Ramón Arévalo (doctorat en biologie), la discussion a réuni le physicien nucléaire Manuel Fernández Ordóñez (spécialiste de l’énergie nucléaire et analyste énergétique), le journaliste Carmelo Jordá (rédacteur en chef de Liberté Digital), l’économiste d’État José Ramón Ferrandis (professeur d’analyse des risques, des tendances et des marchés internationaux), le climatologue Javier del Valle (docteur en géographie, spécialiste en hydrologie et glaciologie, professeur au Centre universitaire de la Défense et à l’UNED) et José María González Moya (ingénieur industriel, directeur général de l’APPA, Association des entreprises d’énergies renouvelables).
Cette discussion a porté sur la manière dont les médias amplifient l’alarmisme sans vérifier les faits.

(Lionel Bonaventure/AFP/Getty Images)

Déclarations de Javier del Valle

« Il n’y a absolument aucun consensus sur le fait que l’homme soit responsable de cette hausse de températures .»

Javier del Valle (climatologue, docteur en géographie,

spécialiste en hydrologie et glaciologie,

professeur au Centre universitaire de la Défense à Saragosse et à l’UNED)

Javier del Valle avait déjà averti dans une interview exclusive pour Epoch Times Espagne : « On ne dit pas la vérité sur le changement climatique ». Il a contesté le prétendu consensus : « Il n’y a absolument aucun consensus sur le fait que l’homme soit responsable de cette hausse de températures ».
Le spécialiste a critiqué l’attribution principale au CO₂ : « Nous ne sommes pas d’accord avec la corrélation entre la légère hausse des températures — qui est faible, nous parlons d’une moyenne d’un degré par siècle, ce qui est très peu — et la désignation de l’homme comme principal responsable. »
Il a également démystifié les prévisions erronées : « Tous les modèles qui prévoyaient la disparition de la glace au pôle Nord, que les Maldives seraient submergées, etc., se sont révélés faux. Absolument tous. »
Concernant le CO₂, il a défendu son rôle inoffensif : « Le CO₂ n’est pas un gaz nocif . C’est un gaz qui n’a aucun effet néfaste sur les êtres humains » et « les principaux émetteurs de méthane dans le monde ne sont pas les vaches. Les principaux émetteurs de méthane dans le monde sont les zones humides et les lacs. »

Exposition graphique

Lors de l’événement à l’Université Francisco Marroquín, 22 posters ont été présentés par des membres de l’ARC et des scientifiques indépendants sur des sujets tels que le paradoxe des incendies aux îles Canaries, la sensibilité climatique au CO₂ et les reconstitutions historiques des sécheresses et des inondations en Espagne qui ne montrent pas de tendances à la hausse.

Points clés

Le rapport de l’ARC conclut sur six points essentiels, six assertions percutantes :
  • Aucun élément probant ne montre que l’augmentation du CO₂ soit la cause principale du réchauffement climatique.
  • Aucun élément probant ne montre que ce réchauffement soit néfaste.
  • Aucun élément probant ne montre que l’augmentation du CO₂ soit néfaste.
  • Il existe en revanche des preuves claires que l’augmentation du CO₂ est bénéfique.
  • 80 % de notre énergie provient de sources émettrices de CO₂ et, après 30 ans d’efforts pour réduire les émissions, les quantités de CO₂ émises chaque année augmentent, avec davantage de CO₂ rejeté  chaque année que la précédente.

Conclusions

Pour toutes ces raisons, l’association soutient que l’adaptation au changement constitue la solution la plus judicieuse.
En seulement un an d’existence et une journée où toutes les places disponibles ont été vendues, l’Association des Réalistes du Climat a démontré, le 15 novembre, qu’il existe en Espagne une communauté scientifique prête à défendre la méthode scientifique et les données d’observation face à l’alarmisme.
Le message était clair : la seule crise climatique avérée est celle qui fait la une des journaux , et non celle mesurée par les thermomètres ou les satellites.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.