« Il s’est allongé sur moi, mais lui, il a été touché » : un écolier sauvé par son camarade lors de la fusillade de Minneapolis
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Le 27 août 2025, un homme armé a tiré à travers les vitraux de l'église catholique Annunciation, à Minneapolis, dans le Minnesota, alors que les élèves étaient assis sur les bancs pendant la messe de l'école catholique. Deux enfants ont été tués et 17 autres blessés.
Dans l’attaque ayant visé, le 27 août dernier, une église attenante à une école catholique à Minneapolis, dans le nord des États-Unis, un élève de CM2 a été sauvé grâce à l’acte héroïque de son camarade.
La violente attaque survenue mercredi a fait deux morts – des élèves âgés de 8 et 10 ans – et blessé 17 personnes, dont 14 enfants. Les autorités ont déclaré jeudi que l’auteur était « obsédé » par l’idée de « tuer des enfants », tout en précisant que l’enquête sur le mobile de la tuerie se poursuit. Weston Halsne, 10 ans, a été protégé des coups de feu par son ami Victor. Au micro de CNN, il a qualifié ce moment de « vraiment effrayant », comme le relaie journaldemontreal.com.
« Vraiment courageux »
Deux jours après la rentrée scolaire, des dizaines d’écoliers assistaient à une messe lorsque Robin Westman, une femme transgenre de 23 ans, lourdement armée, a ouvert le feu dans l’église avant de se suicider.
« Au début je me suis dit : ‘Qu’est-ce que c’est que ça ?’ », a raconté un élève de 10 ans à CNN, ajoutant : « Je me suis dit que ce n’était rien, et puis j’ai de nouveau entendu le bruit. Je me suis précipité sous le banc et j’ai couvert ma tête. »
« J’étais assis à deux sièges des vitraux, j’étais très proche des tirs. Mais mon ami Victor m’a sauvé, parce qu’il s’est allongé sur moi, mais lui, il a été touché », a poursuivi le garçon. « J’étais très inquiet pour lui, mais je crois qu’il va bien maintenant », a-t-il encore confié, soulagé. Assurant qu’il « est vraiment courageux », il a adressé un message à tous ses camarades hospitalisés : « J’espère que vous allez bien et je prie pour vous. »
A brave fifth grader, Weston Halsne, survived the Minneapolis shooting by taking cover under a pew. He shared that his friend, Victor, laid on top of him to shield him from the gunfire. Tragically, Victor was hit but is expected to recover. pic.twitter.com/mJiuqBYpED
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« Nos enseignants sont devenus des héros »
Dans une déclaration commune, le directeur de l’école et le prêtre de l’église ont souligné que le « personnel héroïque a mis les élèves à l’abri sous les bancs » quelques secondes après le début de la fusillade. « Nos enseignants sont devenus des héros », a encore souligné le proviseur de l’établissement. De nombreuses veillées de prière et diffusions télévisées ont eu lieu dans le monde entier pour soutenir les victimes de cette attaque meurtrière.
En plus des deux enfants décédés, 14 enfants âgés de 6 à 15 ans et trois paroissiens de plus de 80 ans ont été blessées par balle. Ils devraient survivre à leurs blessures, selon Brian O’Hara, chef de la police de Minneapolis, qui a souligné : « La cruauté et la lâcheté dont il faut faire preuve pour tirer dans une église remplie d’enfants est absolument incompréhensible. »
« Pas de mobile pour l’instant »
Robin Westman avait préparé un manifeste destiné à être diffusé sur YouTube, que la police a déclaré avoir « retiré ». « Né sous le nom de Robert Westman » selon le patron du FBI, des documents judiciaires de 2019-2020 consultés par l’AFP font état d’un changement de prénom – de Robert à Robin – pour cette personne née de sexe masculin mais s’identifiant comme une femme. « Nous avons la confirmation que le tireur était un homme qui se disait transgenre », a écrit Kristi Noem, ministre de la Sécurité intérieure, évoquant un « monstre taré ».
« Nous n’avons pas de mobile pour l’instant », a mentionné Brian O’Hara, précisant que les enquêteurs menaient des perquisitions à trois adresses. Le FBI a ouvert une enquête pour « acte de terrorisme intérieur » et « crime motivé par la haine anticatholique », a annoncé Kash Patel, directeur de l’agence. Les enquêteurs cherchent à comprendre ce qui a poussé Robin Westman, qui avait fréquenté l’école comme élève selon les médias américains, à commettre cet acte ignoble.
