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Italie : le maire d’une ville de Calabre neutralise un migrant qui s’en prenait à l’un de ses administrés

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Durée de lecture: 3 Min.

Le 31 août, le maire de la petite ville de Soverato, dans le sud de l’Italie, a neutralisé un migrant qui s’en prenait à l’un de ses administrés. Une intervention musclée à l’issue de laquelle l’édile est parvenu à immobiliser l’assaillant.
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« Il était 20 h et je rentrais à la mairie en voiture quand j’ai aperçu deux hommes en train de se battre devant moi, ce qui est rare à Soverato, une commune généralement sans histoires. Ils sont tombés par terre et le migrant a jeté une bouteille sur son adversaire », a expliqué Ernesto Alecci – le maire (Parti démocrate) de la ville – dont les propos ont été rapportés par Il Giornale.
Inquiet de la tournure prise par les évènements alors que des enfants se promenaient à proximité, l’élu s’est précipité hors de son véhicule pour séparer les deux hommes.
Mais le migrant lui a aussitôt lancé une première bouteille en verre à la figure, avant d’en jeter une deuxième quelques secondes après. Le maire n’a pas hésité un instant et a assené un coup de poing suffisamment puissant pour mettre l’assaillant K.O. Une fois celui-ci à terre, Ernesto Alecci l’a immobilisé en attendant l’arrivée des carabiniers.
« J’ai fait de la boxe quand j’étais à l’université et j’ai continué un peu après, mais ça n’a pas d’importance. Je serais intervenu de toute façon », a-t-il déclaré.
Et l’intervention du maire s’est a priori révélée décisive :
« Cet homme était particulièrement violent. Au début, je me sentais un peu coupable de l’avoir frappé, mais l’enquête a permis d’établir qu’il avait déjà agressé une jeune femme il y a quelques mois et lui avait cassé le nez. »
Selon le maire, il aurait également essayé de détruire à coups de pierre le véhicule d’un commerçant qui refusait de lui donner ce qu’il voulait quelques semaines auparavant.
« Une personne qui se rend coupable de violences doit être arrêtée par les forces de l’ordre, et ce, quelle que soit sa couleur de peau », a conclu le maire de Soverato.
L’édile a toutefois regretté que la loi oblige les magistrats à relâcher les protagonistes de ce genre d’agressions rapidement, demandant que des mesures plus contraignantes soient mises en place.
« En tant que maire, ce n’est pas acceptable, des personnes dont le comportement est susceptible de représenter un danger pour les habitants doivent être mises hors d’état de nuire. »
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