Les avocats de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro ont déposé mardi des documents visant à contester les résultats serrés du second tour des élections qui ont vu son adversaire de gauche Luiz Inacio Lula da Silva prendre la tête du pays le 30 octobre.
Selon les documents déposés auprès de l’autorité électorale brésilienne, le Tribunal Supérieur Électoral (TSE) (pdf), Jair Bolsonaro souhaite que l’autorité électorale invalide les votes émis sur certains équipements de vote électronique du pays.
Marcelo de Bessa, l’avocat qui a déposé les documents au nom de Bolsonaro, a déclaré aux journalistes que l’annulation de ces votes laisserait à Bolsonaro 51% des votes valides restants et lui assurerait la victoire, rapporte l’Associated Press.
Bien que le TSE ait déclaré Lula da Silva vainqueur, la plainte soutient que le délai de vérification extraordinaire prendra fin le 5 janvier 2023, donnant ainsi aux autorités électorales le temps d’enquêter sur les revendications de Bolsonaro.
En réponse à cette plainte, le ministre Alexandre De Moraes, président du TSE, a déclaré dans une dépêche que le matériel litigieux avait été utilisé lors des deux élections, mais que la plainte de Jair Bolsonaro ne concernait que le second tour des élections du 30 octobre.
La première élection, qui a eu lieu le 2 octobre, a vu le Parti libéral de Bolsonaro remporter plus de sièges dans les deux chambres du Congrès que tout autre parti.
« Ainsi, sous peine de rejet de la plainte, le plaignant doit compléter la plainte de sorte que la demande couvre les deux tours des élections, dans les 24 heures », a déclaré Alexandre De Moraes (pdf).
Après les résultats du second tour des élections, les partisans de Jair Bolsonaro ont rejeté le résultat dans de nombreuses villes, descendant massivement dans la rue et réclamant avec insistance un audit officiel des résultats de l’élection.
L’Associated Press a contribué à cet article.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
