Après les États-Unis, la Hongrie et l’Autriche, la Bulgarie quitte à son tour le pacte mondial sur les migrations

12 novembre 2018 17:01 Mis à jour: 13 novembre 2018 19:07

La Bulgarie a dit souhaiter se retirer du pacte de l’ONU sur les migrations, a indiqué le 12 novembre un représentant du parti conservateur au pouvoir, mettant ses pas dans ceux de gouvernements hostiles à l’immigration comme la Hongrie et l’Autriche.

« La position du gouvernement bulgare est de ne pas adhérer au pacte mondial pour la migration de l’ONU », a déclaré Tsvetan Tsvetanov, vice-président du parti GERB dirigé par le Premier ministre conservateur Boïko Borissov.

Après les Etats-Unis de Donald Trump qui se sont retirés des négociations, la Hongrie et l’Autriche ont annoncé récemment se désengager de l’accord et la Pologne devrait suivre. Le gouvernement tchèque a également remis en cause son soutien au document.

La Bulgarie est dirigée par un gouvernement de coalition entre le parti de M. Borissov et plusieurs formations nationalistes. La position définitive de Sofia sera discutée mercredi par les commissions parlementaires et ministères compétents, a précisé M. Tsvetanov.

La Bulgarie accueille très peu de demandeurs d’asile mais la question de l’immigration y occupe une place importante dans le débat politique. Situé aux portes de l’UE, le pays avait vu transiter un grand nombre de migrants en 2015 et 2016.

Des objectifs discutables au pacte sur les migrations
L’accord sur la migration, qui n’est juridiquement pas contraignant, a été finalisé sous les auspices des Nations unies en juillet. Il doit être officiellement approuvé lors d’une réunion à Marrakech, au Maroc, du 11 au 12 décembre.

Le pacte possède 23 objectifs qui visent à renforcer la coopération en matière de gestion des migrations, notamment pour «renforcer la réponse transnationale au trafic de migrants» et «combattre et éliminer la traite des personnes dans le contexte des migrations internationales».

Cependant, certains des objectifs du pacte, tels que « gérer les frontières de manière intégrée, sûre et coordonnée », ont été contestés au motif que les organismes transnationaux auraient une voix désunifiée dans la manière dont un pays souverain peut gérer ses frontières.

LG avec AFP

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