La peur du Premier ministre libanais est un « signal d’alarme »

4 novembre 2017 20:28 Mis à jour: 4 novembre 2017 20:29

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi que la démission de son homologue libanais et les raisons invoquées par ce dernier doivent être « une alarme » à destination du monde sur les ambitions de l’Iran.

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé plus tôt samedi sa démission en accusant le mouvement armé Hezbollah et son allié iranien de « mainmise » sur le Liban. Il a affirmé craindre pour sa vie.

Sa démission « ainsi que ses déclarations sont un avertissement adressé à la communauté internationale pour agir contre l’agression iranienne », a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué relayé par son bureau.

Israël assure que le mouvement libanais Hezbollah, qu’il a combattu en 2006, tient les rênes du Liban et cherche à consolider son rôle en Syrie voisine où ses hommes sont alliés aux forces du régime de Damas.

« Cette agression met en danger pas seulement Israël, mais tout le Moyen-Orient », a encore dit le Premier ministre israélien.

C’est depuis l’Arabie saoudite, grand ennemi régional de l’Iran, que M. Hariri a annoncé sa démission.

« L’Iran a une mainmise sur le destin des pays de la région (…) Le Hezbollah est le bras de l’Iran non seulement au Liban mais également dans les autres pays arabes », a dénoncé M. Hariri.

Il a accusé Téhéran d’avoir « créé un État dans l’État » et de vouloir « avoir le dernier mot dans les affaires du Liban ».

Pour le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman, M. Hariri a confirmé ce qu’Israël dit depuis longtemps.

 

 

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