Le week-end dernier à Laval, deux équipes féminines de football amateur ont dû quitter le terrain à la mi-temps pour que les garçons du stade Lavallois commencent leur match à l’heure. En cause : une erreur d’organisation faite par la mairie de la ville.
À la suite d’un mauvais timing de la mairie de Laval, le match entre les joueuses de Spay et de Nourny-Laval a été interrompu à la mi-temps. Cela pour que la rencontre des U19 nationaux, entre les joueurs Lavallois et l’En Avant Guingamp, commence à l’heure.
Pourquoi cela est-il arrivé ? Tout simplement car le match de foot féminin a été programmé à 12 h 30 par la mairie et celui des U19 à 14 h 30, alors que le règlement de la Ligue impose au moins une heure d’échauffement avant une rencontre. La mairie, qui a omis ce détail, a donc programmé le match des garçons trop tôt. De plus, lorsque plusieurs équipes souhaitent occuper un terrain, le règlement stipule que la priorité revient au niveau le plus élevé.
Le délégué de la Ligue, suivant le règlement à la lettre, n’a pas souhaité décaler le match des garçons. Il a alors interrompu celui des filles à la mi-temps, sur le score de 0-0.
⚽ Une décision qui manque de respect aux joueuses et qui n’est pas franchement dans l’air du temps… ? https://t.co/njlQnKJ8UG
— Le Journal de Saône-et-Loire (@lejsl) January 23, 2020
L’entraîneur de l’équipe féminine de Spay, interrogé par Europe 1, a confié ses regrets : « Les filles étaient vexées, car pour elle c’était la priorité aux gars. Je leur ai expliqué que ce n’était pas tout à fait ça, que c’était une question de niveau. Mais il n’y a pas de souplesse. Même si c’est du national, ils auraient pu s’échauffer le long du terrain, ce n’est pas la fin du monde. Mais bon, on reviendra, c’est tout. »
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