Ce mardi 5 mars en Espagne, un motard qui s’était filmé roulant à plus de 300 km/h a été interpellé.
En conduisant sa moto de marque Aprilia, un homme s’est filmé dépassant largement les limitations de vitesse autorisées. Roulant jusqu’à plus de 300 km/h sur certains tronçons d’autoroute espagnoles, l’auteur de ces infractions a posté plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux.
À 280 km/h sur des axes routiers limités à 90 km/h
La police nationale espagnole a arrêté le motard qui venait de commettre de graves excès de vitesse sur l’autoroute M-50, a annoncé la préfecture de police de Madrid dans un communiqué de presse ce mardi.
Sur X ce mardi, les forces de l’ordre ont indiqué qu’un internaute l’avait dénoncé, après avoir vu ses publications sur les réseaux sociaux. Une enquête a donc été ouverte après la plainte de cet internaute, rapporte Europa Press.
Les agents de l’unité centrale de lutte contre la cybercriminalité se sont penchés sur le profil de l’utilisateur, découvrant ainsi les quatre vidéos qu’il avait réalisées. Sur la première publication, le motard roule tantôt à 290 km/h sur la M-50 et tantôt à plus de 300 km/h, notamment sur un tronçon comprenant le tunnel de Perales del Río, précisent nos confrères.
Dans une autre vidéo, il roule sur l’autoroute A-42 en direction de Madrid à une vitesse de 115 km/h sur un tronçon limité à 50 km/h. Sur une autre partie de cet axe routier, sa vitesse atteint 280 km/h au lieu des 90 km/h autorisés.
?Detenido un motorista que se grabó circulando a 300 km/h en una autovía de #Madrid
➡️Llegó a publicar hasta cuatro vídeos en los que mostraba la moto superando los 300 km/h y los 100 en un tramo regulado a 50 km/h
➡️La investigación se inició gracias a la denuncia de un… pic.twitter.com/0zQnWFJwWC
— Policía Nacional (@policia) March 5, 2024
Sa plaque d’immatriculation repliée vers l’intérieur, « pour éviter toute identification »
Sur les quatre vidéos, les enquêteurs ont constaté qu’il s’agissait de la même moto. Toutefois le contrevenant avait pris soin de replier sa plaque d’immatriculation sur elle-même, afin d’empêcher « toute identification », précise l’agence de presse privée espagnole.
Après de plus amples investigations, les agents de l’unité centrale de lutte contre la cybercriminalité ont réussi à identifier l’auteur présumé de ces infractions, grâce à son nom et à son mot de passe sur les réseaux sociaux, précise L’Indépendant qui relate aussi l’information. En outre, la marque et le modèle de sa moto correspondaient aux images relayées sur le réseau social.
C’est dans la ville madrilène de Parla que l’individu a finalement été arrêté par la police.
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