Le procureur général du Nebraska annonce que son bureau tolérera les prescriptions d’ivermectine ou d’hydroxychloroquine

Par Mimi Nguyen-ly
25 octobre 2021 00:48 Mis à jour: 25 octobre 2021 12:32

Le procureur général du Nebraska, Doug Peterson, a publié un avis juridique affirmant que son bureau ne chercherait pas à prendre des mesures disciplinaires à l’encontre des médecins prescrivant de l’hydroxychloroquine ou de l’ivermectine bien que ces médicaments ne soient pas agrées pour traiter ou prévenir le Covid-19, tant qu’ils ne commettent aucune faute.

L’avis (pdf), émis le 14 octobre, répondait à une interrogation de Dannette Smith, directrice générale du ministère de la Santé de l’État en charge de délivrer les autorisations d’exercer des médecins ou de les sanctionner. Mme Smith demandait s’il fallait « pénaliser ou soumettre à des mesures disciplinaires » les médecins prescrivant de l’ivermectine, de l’hydroxychloroquine ou d’autres médicaments non agréés pour traiter ou prévenir le Covid-19.

Le procureur général républicain a déclaré dans l’avis que son bureau estimait que « les données disponibles ne justifient pas la mise en place d’actions disciplinaires contre des médecins uniquement parce qu’ils prescrivent de l’ivermectine ou de l’hydroxychloroquine pour prévenir ou traiter le Covid-19 ».

Les prestataires de soins de santé en général peuvent faire l’objet de mesures disciplinaires s’ils « négligent d’obtenir un consentement éclairé, trompent leurs patients, prescrivent des doses excessivement élevées, omettent de vérifier les contre-indications ou commettent d’autres fautes », a écrit M. Peterson.

Il a déclaré que son bureau ne recommandait aucune option de traitement particulière pour le Covid-19, mais seulement des options de traitement préventif non homologuées telles que soulevées par le département de la Santé « et conclut que des preuves disponibles montrent qu’elles pourraient fonctionner chez certaines personnes ».

L’avis poursuit : « Permettre aux médecins d’envisager ces traitements préventifs les libérera pour évaluer d’autres outils susceptibles de sauver des vies, de garder les patients hors de l’hôpital et de soulager notre système de soins de santé déjà mis à rude épreuve. »

L’avis juridique note également qu’il existe peut-être d’autres médicaments prometteurs non autorisés pour lutter contre le virus du PCC (Parti communiste chinois), qui cause la maladie Covid-19.

L’hydroxychloroquine, un médicament anti-inflammatoire et antipaludéen, a gagné en notoriété et a fait l’objet d’un examen approfondi lorsque l’ancien président Donald Trump a déclaré qu’il en prenait à titre préventif.

L’année dernière, la revue médicale The Lancet a d’abord publié un article condamnant l’hydroxychloroquine avant de se rétracter lorsque plus d’une centaine de professionnels de la santé ont signalé des problèmes majeurs dans l’étude.

En juillet 2020, Facebook, Twitter et YouTube ont supprimé les vidéos d’un groupe de médecins qui préconisaient son utilisation comme traitement préventif pendant la pandémie.

Une étude publiée dans l’American Journal of Medicine le 1er janvier a révélé que l’hydroxychloroquine contribuait à réduire le taux de mortalité dans le traitement précoce du Covid-19.

En mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS)  déconseillait l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19.

L’ivermectine, un médicament générique largement utilisé contre certains vers parasites ainsi que pour traiter la gale, les poux et la rosacée chez l’homme, a été salué par certains médecins comme un traitement de prévention du Covid-19.

Deux groupes, la Première Alliance pour les soins intensifs du Covid-19 et le Groupe britannique de développement de recommandations sur l’ivermectine, ont demandé avec insistance l’utilisation non homologuée de l’ivermectine pour le Covid-19. Il existe au moins 63 études, dont 45 ont été évaluées par des pairs, sur le traitement du Covid-19 avec l’ivermectine.

L’American Medical Association (AMA), l’American Pharmacists Association (APhA), et l’American Society of Health-System Pharmacists (ASHP), ont affirmé dans une déclaration commune publiée en septembre qu’elles s’opposaient à son utilisation pour traiter le Covid-19, en dehors des essais cliniques.

En Australie, l’organisme de réglementation thérapeutique a limité la prescription de l’ivermectine pour le Covid-19 et d’autres utilisations non agréées à certains spécialistes, notamment les médecins spécialisés dans les maladies infectieuses, les dermatologues, les gastro-entérologues et les hépatologues.

Mimi Nguyen Ly est journaliste en Australie. Elle couvre l’actualité mondiale et plus particulièrement l’actualité américaine. Elle est titulaire d’une licence en optométrie et en sciences de la vision de l’université de New South Wales. Vous pouvez la contacter à l’adresse mimi.nl@epochtimes.com.


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