ÉTATS-UNIS – Le département des pompiers de New York (FDNY) a récemment indiqué que depuis le début de l’année, 108 incendies de batteries lithium-ion se sont déclarés à New York, faisant 66 blessés et 13 morts.
Selon Laura Kavanagh, commissaire du FDNY, « il ne s’agit pas d’une petite quantité de feu, le véhicule explose littéralement ». L’incendie qui en résulte est « très difficile à éteindre et donc particulièrement dangereux ».
L’année dernière, plus de 200 incendies ont été provoqués par des batteries de vélos électriques, de véhicules électriques et d’autres appareils.
Un incendie s’est déclaré dans un magasin de vélos électriques et a tué quatre personnes vers minuit le matin du 20 juin. Deux personnes se trouvent dans un état critique. Le commissaire aux incendies a prévenu les New-Yorkais que ces appareils pouvaient être très dangereux et qu’ils explosaient généralement d’une manière qui rendait toute fuite impossible.
La FDNY signale également qu’en l’espace de trois ans seulement, les incendies de batteries au lithium-ion ont dépassé ceux provoqués par la cuisson et le tabagisme en tant que causes les plus fréquentes d’incendies mortels à New York. Ces incendies sont devenus monnaie courante dans tout le pays. Les voitures et les vélos électriques explosent au hasard dans les allées et les garages.
Soyons honnêtes : treize décès dans une ville de la taille de New York, qui compte quelque 8 millions d’habitants, ce n’est pas une épidémie. Les réglementations devraient toujours être fondées sur un calcul coûts-avantages, sinon il n’y aurait pas de voitures du tout.
Et pourtant, les mêmes alarmistes de gauche qui ont une tolérance zéro et veulent des interdictions pour les petits risques lorsqu’il s’agit de tout ce qui concerne les plongeoirs de piscine, les cuisinières à gaz, les pailles en plastique, le vapotage, les feux d’artifice, et ainsi de suite, ont un seuil de douleur étonnamment élevé lorsqu’il s’agit de personnes mourant ou souffrant de blessures graves à cause d’incendies de batteries électriques « vertes ».
Ou encore, considérez ceci : En 1965, Ralph Nader a presque à lui seul contribué à l’interdiction de la populaire Chevrolet Corvair, célèbre pour son moteur placé dans le coffre arrière de la voiture. Dans son livre choc à succès « Unsafe at Any Speed« , Ralph Nader déclarait que cette voiture était mortelle. Mais il n’y avait aucune preuve réelle de cette affirmation et, à ce jour, il n’existe pas de statistiques fiables sur le nombre de passagers – s’il y en a – qui sont morts dans des Corvairs à la suite d’accidents par l’arrière.
Ce qui est indiscutable, c’est que les VE causeront bien plus de décès que les Corvairs.
Un autre exemple : Les batteries lithium-ion des voitures ont fait plus de victimes dans une seule ville en une seule année que l’ensemble des personnes décédées lors de l’accident de la centrale nucléaire de Three Mile Island en 1979 – les conséquences radiologiques immédiates dans l’environnement avaient été minimes.
Pourtant, après l’accident, grâce à la campagne de peur menée par les écologistes (avec l’aide du film anti-nucléaire à succès « Le syndrome chinois »), aucune centrale nucléaire américaine n’a été construite pendant trois décennies. Et ce, bien que les centrales nucléaires n’émettent aucun gaz à effet de serre.
Mais avec les VE, les écologistes mettent de côté toute préoccupation concernant les dommages collatéraux que sont les morts et les blessés. Le président Joe Biden veut imposer que la quasi-totalité des nouvelles voitures vendues aux États-Unis soient des VE d’ici à 2032. Dans ce cas, des milliers d’Américains pourraient mourir ou être blessés dans des incendies de véhicules électriques.
Tout cela est d’autant plus hypocrite qu’il fut un temps où le mantra de la gauche était « pas d’échange de sang contre du pétrole ». Aujourd’hui, elle est prête à échanger du sang pour que les Américains cessent de consommer du pétrole. L’ironie de tout cela, c’est qu’en raison de toute l’énergie nécessaire à la production d’éoliennes, de panneaux solaires et de batteries électriques, de nouvelles études montrent que la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de cette transition « net zéro » est vraiment minime. Il s’avère que l’énergie verte est également polluante.
Pour conclure, je ne suis pas favorable à ce que le gouvernement interdise les véhicules électriques, les vélos électriques ou quoi que ce soit d’autre. Je pense simplement que nous devrions prendre des décisions politiques basées sur des évaluations réelles et factuelles des risques, et non sur de fausses frayeurs et du sensationnalisme.
Quant à l’avenir des VE, il est peut-être temps pour Ralph Nader d’écrire une suite à « Unsafe at Any Speed ».
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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