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Les données relatives au Covid-19 ne correspondent pas aux modèles de la situation les plus extrêmes, selon la Maison-Blanche

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Deborah Birx, coordinatrice du groupe de travail de la Maison-Blanche sur le coronavirus, s'exprime lors du briefing quotidien consacré au COVID-19, à la Maison-Blanche le 24 mars 2020.

Photo: Mandel Ngan/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 7 Min.

Les modèles qui illustrent la situation du COVID-19 ayant prédit la mort de millions de personnes à cause de la pandémie « ne correspondent pas à la réalité sur le terrain » aux États-Unis, a déclaré jeudi la directrice chargée de la lutte contre le coronavirus de la Maison-Blanche.
« Un modèle reste un modèle », a déclaré le Dr Deborah Birx lors d’une réunion du groupe de travail sur le coronavirus. « Quand les gens commencent à parler de 20 % d’une population infectée, c’est très effrayant, mais nous n’avons pas de données qui correspondent à cela, selon notre expérience. »
Elle a ajouté qu’au vu des données actuelles, « il n’y a pas de modèle pour le moment, pas de réalité sur le terrain, où l’on puisse voir que 60 à 70 % des Américains vont être infectés dans les 10 à 12 prochaines semaines ».
Mme Birx a fait référence aux prévisions du modèle qui annoncent jusqu’à 2,2 millions de décès provoqués par le virus du PCC, également connu sous le nom de nouveau coronavirus, aux États-Unis, et un demi-million de décès au Royaume-Uni.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
« Les prédictions du modèle ne correspondent pas à la réalité sur le terrain en Chine, en Corée du Sud ou en Italie. Nous sommes cinq fois plus grands que l’Italie », a-t-elle ajouté. « Si nous étions l’Italie et que nous suivions ce modèle, l’Italie devrait avoir près de 400 000 morts. Elle n’est pas près d’y parvenir. »
Le nombre de morts en Italie s’élevait jeudi à un peu plus de 8 200.

Une photo montre des personnes au travail, alors que des artisans bénévoles, des travailleurs de la protection civile et des membres de la section bergamasque de l’Association nationale alpine (ANA) travaillent ensemble pour construire un hôpital de campagne stratégique pour les patients atteints du COVID-19 dans les locaux de la foire de Bergame, le 27 mars 2020, pendant la fermeture du pays visant à freiner la propagation du COVID-19, causé par le virus du PCC. (Miguel Medina/AFP via Getty Images)

Mme Birx a souligné que les estimations sont basées sur des modèles qui ne tiennent pas compte des efforts en cours pour ralentir la propagation du virus dans le monde.
« Les chiffres qui ont été publiés sont en fait très effrayants pour les gens », a-t-elle déclaré lors du briefing.
« Si vous faites ces projections, quand vous êtes arrivé à ces projections qui disent, comme en Allemagne et dans d’autres pays, que 60 ou 50 % de la population vont être contaminés, je veux être très claire : la seule façon dont cela pourrait se produire est si ce virus continue à se déplacer continuellement à travers les populations dans ce cycle, dans le cycle d’automne, et dans un autre cycle », a déclaré Mme Birx.
L’auteur du modèle a depuis déclaré qu’il est peu probable que le nombre de décès au Royaume-Uni dépasse 20 000, a précisé Mme Birx, car des mesures strictes de limitation des déplacements ont été mises en place avec un confinement total de trois semaines.
« Un demi-million à 20 000. Nous étudions cela de manière approfondie pour comprendre cet ajustement », a ajouté Mme Birx.

Des membres du personnel pulvérisent du désinfectant dans une station de métro de Wuhan, dans la province centrale de Hubei en Chine, le 27 mars 2020. (STR/AFP via Getty Images)

Trump doute des informations sur le virus du PCC provenant de Chine
Le président Donald américain Trump a entre-temps exprimé ses doutes quant au nombre de cas COVID-19 signalés par le Parti communiste chinois (PCC) dans ses données officielles qui circulent dans le monde entier.
« Vous ne pouvez pas savoir combien il y a de cas de contamination en Chine », a déclaré le président lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il était surpris que les États-Unis aient dépassé la Chine en nombre de cas de virus du PCC.
Une carte de suivi publiée par l’université Johns Hopkins montre actuellement que les États-Unis comptent 85 991 cas confirmés, alors que la Chine en dénombre officiellement 81 782. Le nombre de décès dus au virus du PCC aux États-Unis est monté à 1 296 jeudi.
Donald Trump pense que l’augmentation du nombre de cas signalés aux États-Unis est « un hommage aux tests – nous testons beaucoup de personnes […] Nous faisons de nombreux tests ».
« Je suis sûr que vous n’êtes pas en mesure de dire ce que la Chine teste ou ne teste pas », a déclaré M. Trump au journaliste. « Je pense que c’est difficile. »
Selon les enquêtes du journal Epoch Times, le nombre réel de cas et de décès dus au virus du PCC en Chine est probablement plus de dix fois supérieur à ce qui est annoncé.
Le COVID-19 pourrait tuer 81 000 personnes
Selon une analyse récente menée par la faculté de médecine de l’université de Washington, on estime qu’au cours des quatre prochains mois, l’épidémie de COVID-19 pourrait tuer plus de 81 000 personnes aux États-Unis et que l’épidémie pourrait ne pas disparaître avant le mois de juin.
Le nombre de morts pourrait varier de 38 000 à 162 000, selon la modélisation. L’auteur principal de l’étude, le Dr Christopher Murray, qui est le directeur de l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé de l’université de Washington, a examiné les données provenant des gouvernements, des hôpitaux et d’autres sources pour éclairer son analyse.
Isabel van Brugen est une journaliste primée qui travaille actuellement comme reporter pour Epoch Times. Diplômée d'une maîtrise de journalisme à l'Université de Londres ainsi que d'une maîtrise en langues, elle a collaboré avec diverses publications telles que le Times, le London Evening Standard, le Grazia UK, le Daily Express et le Bang Showbiz.

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