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Régime iranienLes États-Unis sanctionnent des réseaux maritimes accusés de financer le régime iranien via la vente de pétrole
Plusieurs personnes, navires et entités ont été sanctionnés pour leur rôle dans la vente de pétrole et de produits pétroliers iraniens.
Un pétrolier est photographié au large du port iranien de Bandar Abbas, principale base navale de la République islamique, à une position stratégique sur le détroit d’Ormuz, le 30 avril 2019.
Photo: Atta Kenare/AFP via Getty Images
Les États-Unis ont annoncé jeudi des sanctions visant des réseaux de transport maritime accusés d’alimenter les activités terroristes de l’Iran par des ventes illicites de pétrole.
Une compagnie aérienne et ses filiales qui arment et approvisionnent des groupes terroristes soutenus par l’Iran feront également l’objet de sanctions, selon le communiqué du département d’État américain.
Le département d’État a sanctionné 17 entités, personnes et navires situés dans plusieurs pays, dont l’Inde, le Panama et les Seychelles, impliqués dans la vente de pétrole brut ou de produits raffinés iraniens.
Le département du Trésor a placé sur liste noire 41 entités, individus, navires et avions intervenant dans l’exportation de pétrole et de produits pétrochimiques iraniens. Le département vise aussi à priver de fonds et de relais commerciaux ceux qui soutiennent les activités hostiles de Téhéran.
Un mémorandum sur la sécurité nationale, signé par le président Donald Trump le 4 février, affirme que l’Iran demeure le premier État au monde à sponsoriser le terrorisme, apportant son concours aux organisations telles que le Hezbollah, le Hamas, les Houthis, les talibans, Al-Qaïda et d’autres réseaux terroristes.
Le Corps des gardiens de la révolution islamique est aussi répertorié comme organisation terroriste étrangère dans ce même mémo.
Selon le mémorandum, l’Iran cible les ressortissants américains vivant aux États-Unis ou à l’étranger pour des attaques, y compris des agressions, enlèvements ou assassinats. Téhéran a en outre chargé ses groupes alliés, dont l’Organisation du Jihad islamique du Hezbollah, d’implanter des cellules dormantes aux États-Unis, prêtes à être activées dans le cadre d’opérations terroristes, selon Trump.
L’Iran « s’est également rendu responsable de violations graves des droits de l’homme et détient arbitrairement des étrangers sans garantir les droits fondamentaux d’une procédure régulière », a déclaré le président dans le mémo. Trump ajoute que « les États-Unis soutiennent les femmes en Iran, confrontées chaque jour aux abus du régime ».
Le mémorandum indique aussi que le programme nucléaire iranien pose une menace existentielle pour les États-Unis et pour le monde.
« Le comportement de l’Iran menace l’intérêt national des États-Unis », affirme Trump dans ce texte. « Il est donc dans l’intérêt national d’exercer une pression maximale sur le régime iranien pour mettre fin à sa menace nucléaire, freiner son programme balistique et arrêter son soutien aux groupes terroristes. »
Entre autres dispositions, le mémorandum intime au secrétaire au Trésor d’exercer une pression maximale sur la République islamique d’Iran en sanctionnant toute personne enfreignant les sanctions, en menant une campagne active et continue d’application, et par tout moyen destiné à priver le régime et ses relais terroristes de toute source de revenus.
Le secrétaire d’État doit quant à lui mener une campagne résolue afin de ramener à zéro les exportations de pétrole iranien, y compris les ventes de brut à la République populaire de Chine.
« Tant que l’Iran consacre des revenus au financement d’attaques contre les États-Unis et nos alliés, à soutenir le terrorisme partout dans le monde et à mener d’autres actions déstabilisatrices, nous utiliserons tous les outils à notre disposition pour tenir le régime responsable », déclarait jeudi le département d’État.
Jill McLaughlin est une journaliste primée qui couvre la politique, l'environnement et les questions d'intérêt national. Elle a été reporter et rédactrice pour des journaux de l'Oregon, du Nevada et du Nouveau-Mexique. Jill est née dans le parc national de Yosemite et aime les grands espaces, les voyages, le golf et la randonnée.
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