L’inflammation cardiaque, plus fréquente chez les vaccinés que chez les non-vaccinés, selon une étude

Par Zachary Stieber
23 avril 2022 11:02 Mis à jour: 24 avril 2022 07:07

Les inflammations cardiaques nécessitant des soins hospitaliers sont plus fréquentes chez les personnes vaccinées contre le Covid-19 que les non vaccinées, selon une nouvelle étude portant sur des dizaines de millions d’Européens.

Selon l’étude, des chercheurs des agences sanitaires de Finlande, du Danemark, de Suède et de Norvège ont constaté que les taux de myocardite ou de péricardite, deux types d’inflammation cardiaque, sont de 38 pour 100 000, après l’administration d’une deuxième dose d’un vaccin basé sur la technologie à ARN messager (ARNm) chez les hommes âgés de 16 à 24 ans (le groupe le plus à risque).

« Les cas en surnombre chez les hommes de 16 à 24 ans indiquent que le risque est 5 fois plus élevé suite au vaccin Comirnaty et 15 fois plus élevé après le vaccin Spikevax que chez les non-vaccinés », a déclaré par courriel à Epoch Times le Dr Rickard Ljung, professeur et médecin à l’Agence suédoise des produits médicaux et l’un des principaux chercheurs de l’étude.

Comirnaty est le nom commercial du vaccin de Pfizer, Spikevax, celui du vaccin Moderna.

Les taux étaient aussi élevés chez les vaccinés, quel que soit leur âge, après la première ou la deuxième dose, à l’exception de la première dose du vaccin Moderna pour les personnes de 40 ans ou plus, et les femmes de 12 à 15 ans.

Les chercheurs ont récupéré les données dans les registres nationaux de santé, analysant 23,1 millions personnes âgées de 12 ans ou plus. Les résultats ont été obtenus du 27 décembre 2020, au moment où les cas de myocardite ou de péricardite sont apparus, au 5 octobre 2021.

« Les risques de myocardite et de péricardite étaient les plus élevés au cours des 7 premiers jours suivant la vaccination. Ils augmentaient pour toutes les combinaisons de vaccins à ARNm et étaient plus prononcés après la deuxième dose », ont indiqué les chercheurs dans l’étude, qui a été publiée par le Journal of the American Medical Association.

Moderna et Pfizer n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

Certaines études antérieures ont montré que le risque d’inflammation cardiaque était plus élevé suite à ces vaccins qu’avec le Covid-19 lui-même.

D’autres ont conclu le contraire, y compris une étude récente non évaluée par des pairs, réalisée par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), bien que l’article établisse également un taux plus élevé d’inflammation cardiaque suite à une vaccination.

Les autorités de nombreux pays européens et des États-Unis continuent à recommander la vaccination à pratiquement toutes les personnes éligibles, indépendamment de leur âge, de leur état de santé ou d’une infection antérieure.

Les pays nordiques ont toutefois interrompu l’utilisation du vaccin Moderna en 2021 pour les jeunes et les jeunes adultes en raison des préoccupations liées à l’inflammation cardiaque post-vaccinale.

Rickard Ljung a précisé que l’Agence suédoise des produits médicaux ne fournit pas ce type de recommandations. Il n’est donc pas en mesure d’affirmer si certaines personnes doivent envisager une seule dose ou aucune dose.

Dans un communiqué de presse pour mettre l’étude en avant, les chercheurs ont déclaré que l’apparition de l’inflammation cardiaque est « très rare » et ont affirmé que « les avantages que présentent ces vaccins pour réduire le risque de Covid-19 grave et de décès l’emportent sur les risques de leurs effets secondaires ».

Le Dr Peter McCullough, conseiller médical en chef de la Fondation Truth for Health et cardiologue qui suit des patients souffrant d’une inflammation cardiaque post-vaccination, ne partage pas cet avis.

« En cardiologie, nous passons toute notre carrière à essayer de sauver chaque partie du muscle cardiaque. Nous posons des stents, nous faisons des cathétérismes cardiaques, nous faisons des tests d’effort, nous faisons des angiogrammes. Tout l’enjeu en cardiologie est de préserver le muscle cardiaque », a déclaré M. McCullough à Epoch Times. « En aucun cas nous ne pouvons accepter un vaccin qui entraîne, même pour une seule personne, des dommages cardiaques. Pas une seule. Et cette idée que ‘oh, nous allons demander à un grand nombre de personnes de supporter des dommages cardiaques pour un bénéfice théorique quelconque contre une infection virale’, qui pour la plupart est moins grave qu’un simple rhume, est indéfendable. Les avantages offerts par les vaccins ne sont en aucun cas supérieurs aux risques encourus. »

***
Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.