Magistrats et syndicats : Bruno Retailleau dénonce l’existence de « juges rouges »

Photo: BASTIEN OHIER/Hans Lucas/AFP via Getty Images
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a jugé « objectif » qu’il y ait des « juges rouges » et s’en est pris au Syndicat de la magistrature, classé à gauche, jeudi, sur France 2.
« La très grande majorité des magistrats en France observe une neutralité mais il y a parfois des organisations syndicales… Notamment une, qui s’est fait connaître avec le Mur des cons (…) C’était le Syndicat de la magistrature, qui a participé à la Fête de l’Humanité », a assuré le ministre de l’Intérieur, interrogé sur la condamnation judiciaire et l’inéligibilité immédiate prononcées contre Marine Le Pen.
En 2013, un panneau intitulé « mur des cons » avec des photographies de personnalités politiques de droite, magistrats, journalistes et aussi parents de victimes de crimes avait été découvert dans les locaux du syndicat.
« Injure publique »
L’ancienne présidente du SM a été condamnée pour « injure publique » dans le cadre de cette affaire, révélatrice, pour une partie de l’opinion, de la partialité de la justice.
« C’est objectif », a-t-il poursuivi, relancé sur l’existence de « juges rouges ». « C’est objectif. Le Mur des cons… Pouvez-vous me dire ici si le Mur des cons a eu lieu ou non ? (…) C’est acceptable, ce Mur des cons ? », a-t-il lancé.
« Quand des hommes politiques mais aussi des pères de victimes se retrouvent épinglés sur un mur de ce Syndicat de la magistrature ? Non, ça n’est pas acceptable », a encore martelé le ministre et candidat à la présidence de LR.

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