Le maire d’Hautmont refuse de célébrer un mariage: le futur marié, un Algérien, étant visé par une procédure d’expulsion

Par Emmanuelle Bourdy
5 septembre 2022 18:32 Mis à jour: 5 septembre 2022 18:32

Ce samedi 3 septembre, le maire d’Hautmont (Nord), une commune du Val de Sambre de plus de 14.500 habitants, a refusé de célébrer le mariage d’une Française avec un homme d’origine algérienne, ce dernier étant l’ex-président d’une mosquée salafiste.

La position prise par Stéphane Wilmotte, le maire UDI d’Hautmont, était des plus délicates ce samedi 3 septembre à 14 h 30. L’édile aurait dû célébrer le mariage civil d’une Française et de son compagnon, un Hautmontois d’origine algérienne. Cependant, l’élu a refusé de le faire, le futur marié étant impliqué dans une affaire d’État, rapporte La Voix du Nord.

Sous le coup d’une procédure d’expulsion

Dans ce contexte tendu, notamment en raison de l’affaire du prédicateur Hassan Iquioussen – l’imam étant sous le coup d’un arrêté d’expulsion signé du ministre – Stéphane Wilmotte ne s’est pas exprimé sur ses motivations. Toutefois, le quotidien régional a obtenu des informations lui permettant de comprendre celles-ci.

Le média nous apprend que le futur marié est sous le coup d’une procédure d’expulsion, celle-ci lui aurait été notifiée en août. De plus, cet ancien président de l’association AsSalam gérait le lieu de culte salafiste situé rue Jules Campagne à Hautmont. Ce lieu ayant été fermé en décembre 2018 pour avoir fait l’apologie du terrorisme.

Toutefois pour le moment, le Hautmontois d’origine algérienne ne ferait pas l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, étant donné que la commission d’expulsion n’a rien acté de manière officielle.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.