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Emmanuel Macron veut « éradiquer progressivement la grande violence » lors des manifestations

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"Gilets jaunes". Manifestation en marge de la fête nationale, le 14 juillet 2019, devant l'Arc de Triomphe à Paris.

Photo: : KENZO TRIBOUILLARD/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Interrogé sur France 2 sur les violences survenues lors de plusieurs samedis de manifestation des « gilets jaunes », le président de la République a dit vouloir « éradiquer progressivement la grande violence » tout en voulant « changer la manière d’assurer la sécurité » pour « réduire le nombre de blessés« .
Il a également regretté « des scènes d’une violence extrême à l’égard des forces de l’ordre, des journalistes, des commerçants, de symboles de notre pays comme l’Arc de Triomphe ».
« Ce que demandent nos citoyens c’est qu’il n’y ait pas de désordre. La violence de certains manifestants, des « blacks blocks », a travesti ce qu’était ce mouvement » des « gilets jaunes », a-t-il dénoncé, rapportant en avoir été « profondément heurté ».
« Je souhaite qu’on ait une réflexion collective et un travail pour qu’on éradique progressivement la grande violence, c’est-à-dire qu’il faut qu’on puisse, avec ceux qu’on appelle les « blacks blocks » – qui souvent étaient la cause de tout ça, qui s’infiltrent et provoquent -, qu’on arrive à une solution durable », a indiqué M. Macron.
Louant le « travail remarquable des forces de l’ordre », il a néanmoins concédé qu’il y avait pu avoir des « erreurs avec des gens qui n’étaient pas » violents. Par conséquent, il faut aussi « qu’on regarde comment changer la manière d’assurer la sécurité pour réduire très fortement le nombre de blessés », a expliqué le chef de l’État.

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En juin, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a lancé une réflexion devenue « nécessaire » sur le maintien de l’ordre, demandant à une quinzaine d’experts des idées « audacieuses » mais en continuant de contester l’existence de « violences policières ».
Selon les « gilets jaunes » qui ont organisé une « marche des mutilés » début juin, 23 personnes ont été éborgnées depuis le début du mouvement le 17 novembre, cinq ont perdu la main, un a été amputé d’un testicule, un a perdu l’odorat et une « dizaine » de manifestants ont eu d’autres blessures graves (à la mâchoire, au pied…).
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur à la mi-mai, 2 448 blessés ont été recensés côté manifestants et 1 797 parmi les forces de l’ordre, sans plus de précisions sur la gravité des blessures.