À cause de photos jugées inappropriées, Anastasia Salvi, fraîchement élue Miss Franche-Comté début octobre, a été déchue de son titre deux jours plus tard. Une pétition pour la soutenir a été mise en ligne.
« Les deux photos polémiques ne sont pas des photos de pornographie, mais des photos artistiques, réalisées lors d’un concours international », assure l’instigateur de la pétition, qui compte plus de 1.700 signatures.
L’étudiante de 23 ans peut compter sur le soutien des internautes, qui sont « quasi unanimes », selon L’Est républicain, assurant que la décision prise par le comité régional de Miss France est « injuste ».
« Nous demandons la réintégration immédiate d’Anastasia Salvi », explique le texte de la pétition.
En plus du soutien des internautes, Anastasia Salvi peut compter sur celui de sa famille, en particulier celui de son père qui a pris le temps de faire une vidéo de 9 minutes, diffusée sur les réseaux sociaux. Rien que sur la page Instagram de sa fille, elle a été visionnée plus de 30 000 fois.
« Nous n’allons pas nous taire, la polémique n’est pas terminée, ne vous en déplaise. Parce que ce qui arrive à notre fille Anastasia Salvi est une terrible injustice », assure le papa, qui dénonce une « grande mascarade. »
Le 6 octobre dernier, le comité régional a poussé la jeune femme, élue deux jours plus tôt Miss Franche-Comté, à démissionner du concours. « Le fond du problème est qu’elle nous a menti. On ne juge même pas les photos, mais le fait de nous les avoir cachées et d’avoir été malhonnête », a déclaré à L’Est républicain Anne-Laure Vouillot, la déléguée régionale de Miss France pour la Franche-Comté.
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« Ces photos étaient publiques… et connues », assure l’auteur de la pétition en soutien à la jeune femme. Cette dernière a publié une photo d’elle avec comme commentaire : « Vous me connaissez, je ne suis pas une menteuse. »
Le père d’Anastasia Savi déclare de son côté que « le délateur avoue que la personne qui a balancé ces photos est bien une dauphine ».
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