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Moselle: de la prison ferme pour deux individus qui avaient agressé des pompiers

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Photo: PHILIPPE HUGUEN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Deux hommes ont été condamnés à des peines de prison ferme pour avoir agressé des pompiers dans l’exercice de leur fonction à Metz et Behren-lès-Forbach (Moselle), a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture.
Le tribunal correctionnel de Metz a prononcé le 17 juillet une peine de 18 mois d’emprisonnement, dont 12 mois avec sursis, contre un homme jugé en comparution immédiate pour avoir insulté, menacé et pris à partie physiquement deux sapeurs-pompiers venus le secourir, précise la préfecture de Moselle dans un communiqué.
Les faits se sont déroulés fin juin, lorsque l’équipage, composé de trois sapeurs-pompiers, était en train d’intervenir en gare de Metz pour porter secours à l’un des agresseurs condamnés, blessé. Des policiers avaient dû intervenir pour faire cesser l’agression.

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Dans autre affaire similaire, un homme a été condamné le 6 juillet par le tribunal correctionnel de Sarreguemines à huit mois de prison dont deux ferme pour avoir frappé au visage un sapeur-pompier lors d’une intervention deux jours plus tôt à Behren-lès-Forbach.
Les deux individus devront « en outre verser des dommages et intérêts aux sapeurs-pompiers », précise la préfecture.
Dans les deux cas, « le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Moselle a aussitôt porté plainte », souligne la préfecture.
Le préfet, Didier Martin, « tient à dénoncer avec vigueur ces agressions et actes d’incivilité (…) depuis plusieurs mois qui visent les hommes et les femmes chargés d’une mission de secours, qu’ils soient sapeurs-pompiers, personnel médical et Samu, policiers ou gendarmes » , est-il ajouté dans le communiqué.
Mardi, Emmanuel Macron a assuré qu’il serait « intraitable » sur les incivilités à l’égard notamment des forces de l’ordre et des pompiers, pour qu’elles ne deviennent pas « une habitude ». « Toute personne qui appartient à nos forces de sécurité intérieure ou qui agit pour servir, pompiers, aussi soignants (…) mérite le respect et nous ne tolérerons aucun écart », a souligné le chef de l’Etat.