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Nice: demande de déboulonnage de la statue du général Masséna, le maire refuse de donner suite

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Ville de Nice France -

Photo: Pixabay

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Durée de lecture: 3 Min.

Le maire de Nice a récemment reçu un étonnant courrier demandant de déboulonner la statue du général André Masséna, située sur la promenade du Paillon, au centre-ville de Nice.
Quelle ne fut pas la surprise de Christian Estrosi, maire de Nice, de recevoir ce courrier, relate Nice Matin. Il faut dire que les manifestations antiracistes, à la suite du décès de George Flood aux États-Unis, ont entraîné dans leur sillage plusieurs demandes de déboulonnage. Parfois, les statues sujettes à polémiques sont même victimes d’actes de vandalismes.
Dans le cas de la statue de Masséna, ce sont des membres du « Mouvement néo-bourbonien » qui ont envoyé le courrier de demande de déboulonnage au maire de Nice. Ce mouvement royaliste lutte pour la restauration de la Famille Royale des Deux-Siciles à Naples.

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Les membres de ce mouvement royaliste expliquent que sous le règne de Napoléon, Naples a connu une invasion par l’armée en 1806, menée par le général André Masséna et au cours de laquelle de nombreux pillages et massacres ont été perpétrés. Les habitants des actuelles régions de Basilicate et de Calabre, qui s’étaient soulevés à ce moment-là, avaient été violemment réprimés par les troupes françaises. Le courrier adressé au maire de Nice contient de nombreux documents et archives relatant ces faits.
Mais, pour Christian Estrosi, la statue d’André Masséna ne sera pas déboulonnée. De plus, le général Masséna, que Napoléon avait surnommé « l’enfant chéri de la victoire », avait été élevé à la dignité de Maréchal. Il est d’ailleurs né dans cette ville en 1758.
Christian Estrosi explique à Nice Matin : « On ne touche pas à l’histoire de Nice. Elle ne s’efface pas. Elle se respecte et se construit. » Il ajoute : « À Nice, on ne déboulonne pas les statues. De qui que ce soit: d’Apollon, Garibaldi, Masséna, en passant par Jacques Chirac, De Gaulle, l’empereur Napoléon 1er, Jean-Paul II. » Il précise encore qu’il en est de même pour « les innombrables allégories religieuses sur toutes nos églises ».

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