Obligation vaccinale à l’hôpital : FO-Santé demande « un délai supplémentaire » au gouvernement

Par Epoch Times avec AFP
4 septembre 2021 07:39 Mis à jour: 4 septembre 2021 11:34

Le vendredi 3 septembre, le syndicat FO-Santé a demandé au gouvernement « un délai supplémentaire » pour la mise en œuvre de l’obligation vaccinale, censée s’appliquer à partir du 15 septembre pour les personnels hospitaliers.

« L’obligation au 15 septembre va générer des situations qui, par endroits, seront ingérables », affirme le secrétaire général de FO-Santé, Didier Birig, dans une lettre adressée au ministre de la Santé, Olivier Véran, et diffusée à la presse.

À cette date, les salariés des hôpitaux et des Ehpad qui n’auront pas reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 pourront être suspendus, sans rémunération.

Appel à manifester le 14 septembre

Le dirigeant syndical s’inquiète des « difficultés que l’application des sanctions engendrerait dans certaines structures, où des fermetures de services et de lits sont envisagées faute de personnel suffisant pour assurer la prise en charge des malades ».

Il demande donc au gouvernement d’accorder aux agents concernés « un délai supplémentaire afin de pouvoir s’inscrire dans un cycle vaccinal », comme c’est déjà le cas dans les départements d’outre-mer.

Chez les seuls soignants, la couverture vaccinale était estimée à 87% au 31 août, en hausse d’environ 1,5 point en une semaine, selon le dernier bilan de Santé publique France.

La situation préoccupe aussi la CGT-Santé, qui appelle les personnels des hôpitaux et des Ehpad à manifester le 14 septembre, espérant également que l’exécutif accepte de « prolonger les délais » ou renonce aux sanctions.

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.